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ABUS N° 3265 ISTA : à la fois peu honnête et peu fiable

ABUS N° 3265 ISTA : à la fois peu honnête et peu fiable

 
L’histoire qui suit prouve non seulement qu’ISTA est une société aux pratiques peu honnêtes (ce que son inadmissible formule de révision annuelle des prix prouve à l’évidence depuis un moment - voir abus numéro  2264, 2543 et 3049 -), mais aussi peu fiable.
 
Lisez le témoignage qui suit et qui nous rend non seulement fiers de nos adhérents, mais aussi fiers de notre capacité à les conseiller efficacement.
 
« Bonjour,

Ayant pris connaissance du dossier "Comment ISTA fait pour contourner les indices et comment récupérer les sommes payées en trop" à  la rubrique  "Comment faire, Comment ça marche ? ", sous-rubrique "eau", de la zone Adhérents de votre site et de l'abus n°2264, j'ai relevé les montants payés depuis 2005 au titre de notre contrat de "location, entretien et relevé des compteurs d'eau", ce qui m'a permis de constater, à l'instar du syndic bénévole qui a signalé cet abus, des augmentations anormales des sommes payées à savoir :
 
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Facture ISTA/CIS
8 359,42 
8 540,59 
8 731,04 
8 923,31 
9 159,15 
9 449,64 
9 747,69 
10 137,50 
Evol (A/A-1)
 
2,17%
2,23%
2,20%
2,64%
3,17%
3,15%
4,00%
Oui, 4 % tout rond en 2012.

Notre syndic n'a retrouvé dans les archives de son prédécesseur (remercié en avril 2009) qu'un contrat signé à l'époque (très exactement le 1/3/2004) par le prestataire (en l'occurrence, CIS-Schlumberger), mais pas par le syndic ; il a donc réclamé à ISTA la version signée par les 2 parties ; ISTA a prétendu ne plus la retrouver et lui a donc tout simplement proposé un nouveau contrat.
Comme par hasard, la formule de révision du contrat initial qui était :
P = P0(0,125+0,475 PSDA/PSDA0 +0,40 ICHTTS/ICHTTS0)
a été remplacée, dans la proposition ISTA, par la suivante :
Pn= Pn-1(0,6 ICHT IMEn/ICHT IMEn-1 + 0,4x1,0275)
C'est-à-dire que non seulement les 12,5% de partie fixe ont été supprimés, mais surtout que 40% de notre contrat augmente systématiquement de 2,75% et ceci quelle que soit l'évolution des indices !
Bien évidemment et comme vous nous le recommandez, nous allons demander à notre syndic de réclamer à ISTA le remboursement du trop perçu au titre de la nouvelle formule ; pouvez-vous, SVP, nous aider à calculer ce trop-perçu.
Nous sommes bien évidemment intéressés par vos interventions auprès de la DGCCRF dénonçant cette pratique et avons demandé à notre syndic de ne pas signer le contrat proposé par ISTA ceci d'autant plus que nous ne sommes pas satisfaits du tout des prestations de ce fournisseur (trop nombreux compteurs signalés "lecture  impossible" à chaque relevé, compteurs jamais relevés, compteurs qui "tournent à l'envers" : consommation négative, ....etc....).
Merci par avance pour votre aide.
Bien cordialement.
A...... ».
 
Et oui, chez ISTA il y a les compteurs qui tournent à l’envers et des compteurs (tarifaires) qui tournent un peu trop vite.
 
Tous à vos calculettes.
 
À noter : à nouveau on nous signale qu’ISTA s’obstine à appliquer une TVA à 19,60 % là où la TVA devrait être de 7 %.
 
Comme dit l’autre : « perseverase diabolicum ».
 
Abus

Le syndic ne peut pas souscrire un contrat d’assurance sans une décision d’assemblée générale

Le syndic ne peut pas souscrire un contrat d’assurance sans une décision d’assemblée générale

 
L’un des points positifs de l’arrêté NOVELLI du 19 mars 2011 (il n’y en a pas beaucoup) est celui-ci : l’article IV.1 de l’arrêté précise : « souscription des polices d’assurance au nom du syndicat et avec l’accord préalable du syndicat ».
 
Cette mention est claire et signifie que le syndic ne peut pas signer un nouveau contrat (surtout via une filiale de courtage qui lui appartient et percevra donc une commission) sans l’accord de l’assemblée générale.
 
Beaucoup de syndics ont néanmoins décidé de ne pas tenir compte de cette disposition - avec cette capacité qu’on leur connaît à contourner sans problème les lois et les règlements qui ne les arrangent pas.
 
Nous avons même eu la surprise de lire une grossière erreur à ce sujet dans un journal pourtant bien fait (et dont nous tairons le nom pour éviter au journaliste un licenciement sec). L’article laissait croire, en effet, que le syndic pouvait signer un contrat d’assurance sans accord de l’assemblée générale.
 
Nous avons adressé, naturellement,  un « droit de réponse » à la rédaction qui le publiera.
 
En attendant, si vous lisez quelque part qu’un syndic peut signer un contrat d’assurance sans accord de l’assemblée générale (exemple NEXITY ou CITYA avec une de ses filiales...) vous saurez quoi répondre : « article IV. 1 de l’arrêté du 19 mars 2010 ».
 
Dossier conseils
Conseil

Le PARTICULIER Immobilier, l’ARC et le contrôle des comptes

I. Un article très complet
 
Le PARTICULIER Immobilier vient de consacrer un très long article au contrôle des comptes et aux différentes méthodes de contrôle.
 
À noter que l’ARC est la seule association (aux côtés de deux professionnels du contrôle) à être cité dans cet article, un de nos contrôleurs aux comptes étant même cité six fois dans cet article.
 
On ne rappellera, d’ailleurs, jamais assez l’importance qu’il y a à contrôler les comptes de sa copropriété et le fait que cet exercice est à la portée de tous (surtout grâce aux outils simples mis en place par l’ARC, comme le rappelle LE PARTICULIER.
 
II. Un nouveau guide pratique à... 2 € !
 
L’ARC sortira d’ailleurs pour le salon indépendant de la Copropriété un nouveau guide très pratique à 2 € intitulé : « Analyse des comptes les premiers gestes  ».
 
Vous pouvez aussi, si vous souhaitez aller plus loin, consulter notre rubrique spéciale concernant les outils d’aide au contrôle des comptes mis au point par l’ARC.
 
Actions et Actus
Action

ABUS N° 3266 LOISELET et le mélange des genres (suite)

ABUS N° 3266 LOISELET et le mélange des genres (suite)

 
À la suite de notre récent abus Abus n°3258 « Syndics et associations de copropriétaires :  chacun à sa place. Le cas LOISELET » plusieurs présidents de conseils syndicaux adhérents à l’ARC nous ont fait part de leur étonnement, voire de leur indignation.
Voici copie des extraits d’un mail adressé par un président de conseil syndical au Président directeur général du groupe, Philippe LOISELET :
« Je suis scandalisé.
Au nom de quoi vous permettez-vous d’utiliser votre fonction de syndic pour imposer à vos clients une publicité concernant une association de propriétaires (dont l’un des buts serait pourtant de mettre en évidence les irrégularités des syndics, dont les vôtres).
Cette publicité est-elle payante ? Ça en a tout l’air : dans ce cas vous serez bien inspiré de déduire cette publicité de vos honoraires. Est-elle gratuite ? Ce serait inquiétant, car cela attesterait d’une certaine collusion entre vous et cette association.
Et demain, vous allez faire de la publicité pour Bouygues, Télécom, GAZ-Machin, Les Prêts Immobiliers TRUC, le Figaro-magazine ?
Mais pour qui vous prenez-vous (...) ? ».
Un autre adhérent nous écrit :
 
« Je ne connais pas ces gens (en parlant de l’unpi), mais apparemment ils sont très proches de LOISELET. On se demande d’ailleurs comment cette « proximité » leur permet de défendre vraiment « les intérêts » de leurs adhérents ».
 
 
Curieux, en effet, combien, certains syndics, aiment certaines associations. Et comme le groupe LOISELET et les syndics dans son genre, seraient tranquilles s’il n’y avait pas l’ARC et l’UNARC !
 
Vraiment désolés, pour eux.
 
Abus

Un dossier sur :« Comment réduire ses charges de Copropriété ? » (capital.fr)

Un dossier sur :« Comment réduire ses charges de Copropriété ? » (capital.fr)

 
Nous signalons un dossier publié par capital.fr. En voici le sommaire et la présentation tel que vous pouvez le trouver sur capital.fr
 

« Comment réduire ses charges de copropriété

 
SOMMAIRE DU DOSSIER
 
© REA
 
Flambée des coûts de l'énergie, prestations de syndics... les dépenses de copropriété augmentent tous les ans. Nos conseils pour réduire la facture.
Assurances, chauffage, eau chaude, entretien de l’immeuble, gardien… La liste est longue des charges qui augmentent chaque année. La facture annuelle excède désormais 23 euros par mètre carré. Beaucoup trop! «Il est possible de la réduire de 20%», estime-t-on à l’ARC, une association de défense.
 
Pour cela, il suffit que quelques copropriétaires aient le courage de reprendre les affaires de leur résidence en main. Au programme: renégociation des contrats de services (ascensoristes, chauffagistes…), mise en concurrence des entreprises de travaux, sans oublier le syndic: l’arrêté Novelli de mars 2010 a mis un terme aux plus grosses entourloupes, mais certains gérants ont plus d’un tour dans leur sac pour gonfler leurs honoraires.
Dossier réalisé par Benjamin Saragaglia, avec Gaëlle Renouvel
Remerciements aux professionnels qui nous ont aidés: Association des responsables de copropriété (ARC), cabinet d’experts Fralin-Wiart, bureau d’études techniques Gilles Guillemard, cabinet Laffitte et compagnie, Union des syndicats de l’immobilier (Unis).
 
Dossier conseils
Conseil

Contrats de syndic : après notre rencontre avec le cabinet de Benoît HAMON

Comme nous l’avions annoncé la semaine dernière nous avons rencontré le 23 octobre dernier le cabinet de Benoît HAMON, Ministre de la Consommation.
Nous avons parlé de beaucoup de choses, en particulier :
  • de la future loi sur les actions de groupe (nous y reviendrons la semaine prochaine) ;
  • de la réforme de l’arrêté NOVELLI sur les contrats de syndic.
Voici la lettre que nous avons adressée au cabinet, à la suite de cette rencontre, et qui résume nos analyses et demandes à ce sujet.
La semaine prochaine nous communiquerons sur nos autres démarches à ce sujet. Vous verrez, des démarches particulièrement intéressantes.
En attendant, voici la lettre adressée au Chef de cabinet de Benoît HAMON.
 
Ministère de l’Économie
et solidaire et de la Consommation
Cabinet de Monsieur Benoît HAMON
Monsieur Laurentino LAVEZZI
139, rue de Bercy
Télédoc 144
75572 PARIS CEDEX 12
 
Paris, le  26 Octobre 2012
Monsieur,
 
Nous  vous remercions vivement de la réunion de travail  que nous avons pu avoir le 23 octobre dernier.
 
Nous allons sans tarder mobiliser nos associations pour participer à la consultation concernant le projet de loi relatif aux actions de groupe.
 
Nous vous confirmons par ailleurs - même si ce problème peut vous apparaitre comme secondaire - que nous estimons indispensable - que deux ans et demi après la publication de l’arrêté NOVELLI sur les contrats de syndic, une amélioration de celui-ci soit engagée sans tarder.
 
Cette amélioration s’impose pour au moins deux séries de raisons :
 
  1. L’arrêté a fait l’objet d’une interprétation tant par la Commission des Clauses Abusives que par la Cour d’Appel de Grenoble, ce qui appelle que ce texte puisse être précisé sur divers points pour éviter que ne prospèrent les nombreuses clauses illégales ou « abusives relevées ».
 
  1. Par ailleurs - comme le constatent tous les observateurs, au-delà des juges et de la Cour de Cassation - cet arrêté s’avère imprécis, incomplet, voire en contradiction avec des textes de niveaux supérieurs (décret), ce qui appelle aussi des corrections rapides.
 
Rien à nos yeux ne peut justifier que ces nécessaires corrections et clarifications de l’arrêté du 20 mars 2010 ne puissent être engagées sans attendre.
 
C’est pourquoi nous vous renouvelons notre demande pressante d’organisation rapide d’une réunion des organisations représentatives pour déterminer les modifications urgentes à apporter à l’arrêté, demande qui est partagée par l’ensemble des organisations de copropriétaires ou de consommateurs avec qui nous sommes en relation, sachant que nous envisageons une démarche commune avec certaines d’entre elles.
 
Dans l’attente, comme nous vous l’avons dit le 23 octobre, d’une réponse claire sur ce point, dont nous vous remercions, nous vous prions de recevoir, Monsieur, l’assurance de nos salutations distinguées.
 
 
 Ketty EVEN                                                                                    Fernand Champavier
Présidente de l’UNARC                                                                Le Président de l’ARC ».
 
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Action

Le cahier du BIC (Bilan Initial de Copropriété) enfin disponible gratuitement

Le cahier du B.I.C. (Bilan Initial de Copropriété) enfin disponible gratuitement

 
Comme nous l’avions annoncé dans notre dossier numéro 1 du mois de septembre 2012 le cahier du B.I.C. a été diffusé gratuitement en avant-première lots de notre Salon « indépendant » (24 et 25 octobre).
 
Ce cahier - mis au point par une commission de travail de Planète Copropriété pilotée par l’ARC et destiné à tous ceux qui veulent commencer à travailler avec prudence, réalisme et efficacité sur la question de gros travaux nécessaires dans leur copropriété - est désormais téléchargeable sur différents sites, dont celui de  l’UNARC, bien sûr à l’adresse suivante : ( .....................)
 
Voir aussi notre article : « Le B.I.C. fait un tabac ». Nous donnerons la semaine prochaine le dossier de notre conférence de presse : « Gros travaux en Copropriété.  Des outils de « déblocage » : le « BIC » ; l’« Audit Global Partagé » ;  le « Quatre-quarts » ; dont le fonds travaux »
 
Dossier conseils
Conseil

DOSSIER DU MOIS DE NOVEMBRE 2012 : La réforme de la loi sur la Copropriété en HUIT points et DEUX propositions concrètes immédiates

DOSSIER DU MOIS DE NOVEMBRE 2012 : La réforme de la loi sur la Copropriété en HUIT points et DEUX propositions concrètes immédiates

 
Dans le dossier qui suit, nous présentons :
 
  • huit propositions où séries de propositions pour modifier la loi sur la copropriété.
 
  • DEUX propositions immédiates que nous faisons aux professionnels.
 
 
I. L’idée d’un Ordre a fait long feu : passons vite à autre chose
 
Bien que les dirigeants de l’UPSI (Union des Professionnels de Services Immobiliers) - cette curieuse association de lobbyistes, voir abus numéro 3174 - y croient encore, plus personne de sérieux ne considère que l’idée « d’Ordre des professions immobilières » est une bonne réponse au discrédit de plus en plus profond qui touche la profession de syndic.
 
L’idée d’un Ordre est un dispositif protectionniste qui laisse les professionnels assurer seuls une régulation est une discipline qu’ils s’avèrent incapables depuis trente ans de garantir au sein même de leur chambre professionnelle.
L’Ordre recueille pour cela l’opposition non seulement de toutes les organisations de copropriétaires et de consommateurs (sauf l’UNPI, très liée aux professionnels) mais aussi d’une partie des professionnels (dont le SNPI) et, enfin, des trois ministères concernés, Justice, Logement, Économie.
 
II. Ne nous laissons pas entraîner
 
L’UPSI voudrait nous entraîner dans des discussions interminables sur l’Ordre, une manière de gagner du temps et d’empêcher qu’on parle d’autre chose.
 
C’est pourquoi nous avons donc décidé de relancer le débat au sujet de la régulation des syndics avec des propositions opératoires et réalistes qui rompent avec l’idée d’un « ordre » et d’aborder en plus la réforme de la loi de 1965.
 
III. Les propositions de l’ARC
 
Comme indiqué en introduction, nous faisons deux séries de propositions :
 
  • une série qui concerne la réforme de la loi (travail très lent, comme on sait qui nécessite le vote d’une loi spécifique puis la publication de décrets d’application, longs à élaborer) ;
  • une série qui concerne deux propositions très concrètes et immédiates adressées aux professionnels pour faire avancer les bonnes solutions sans attendre.
Voyons cela.
 
A. Réforme : nos huit séries de propositions (résumé)
 
  1. Propositions concernant la mise en place d’un Conseil National de la Copropriété (multipartite)
 
_ Mise au point concertée d’un Code de déontologie
_ Définition des compétences requises pour les syndics professionnels
_ Suivi des commissions décentralisées (voir point 2)
 
  1. Propositions concernant les syndics
 
_ Instituer des commissions départementales paritaires de conciliation
_ Instituer des commissions régionales paritaires disciplinaires présidées par un magistrat
_ Instaurer des dispositions nouvelles et adaptées concernant les contrats et honoraires de syndic
_ Introduire des dispositions favorisant la concurrence entre syndics et la mise en concurrence des syndics
_ Introduire des dispositions empêchant les conflits d’intérêts chez les syndics
 
  1. Proposition sur le conseil syndical
 
_ Introduire la possibilité de délégation de pouvoir élargie
 
  1. Proposition sur la gestion financière
 
_ Imposer le compte séparé sans dérogation possible
 
  1. Proposition concernant les gros travaux
 
_ Introduire les fonds travaux obligatoires et les plans pluriannuels de travaux
 
  1. Propositions concernant le recouvrement des impayés
 
_ Améliorer le privilège spécial
_ Améliorer la procédure d’alerte
 
  1. Propositions concernant l’adaptation des règles de fonctionnement
 
_ Adapter les obligations de la loi à la taille des copropriétés avec un régime particulier pour :
  • les très petites copropriétés ;
  • les grandes copropriétés
 
_ Repréciser les limites et les droits concernant les parties privatives et les parties communes
  1. Propositions concernant l’assemblée générale
 
_ Améliorer la loi de 1965 sur les points suivants :
  • règles de convocation
  • règles de majorité
  • limitation des droits des absents non représentés
 
Il s’agit là des mesures essentielles : d’autres mesures plus techniques et ciblées pourront être proposées.
 
Revenons sur ces mesures pour préciser certains points.
 
1. Mise en place au niveau national d’un Conseil National de la Copropriété
 
Il s’agit tout simplement d’accroître les missions et les pouvoirs de l’actuelle Commission Relative à la Copropriété qui n’est pas l’instant qu’une instance consultative. Cette Commission serait composée de représentants des ministères concernés, des professionnels (syndics, notaires, avocats, géomètres-experts), des copropriétaires.
 
Nous proposons dans un premier temps que le Conseil National de la Copropriété :
 
  • élabore un Code de déontologie concernant les syndics ;
  • détermine les compétences requises pour les syndics professionnels et fixe les exigences en matière de formation (initiale et continue).
 
Dans un deuxième temps le Conseil pourra participer à la mise en place d’un dispositif de contrôle du  respect des obligations en matières déontologiques et en matière de formation ainsi qu’à la mise en place d’un dispositif disciplinaire paritaire (voir point 2.2).
 
2. Propositions concernant les syndics
 
 
 
2.1 Mettre en place des Commissions départementales de conciliation
 
Chacun est conscient que l’absence totale de sanctions dont jouissent les syndics induit des dérives préjudiciables à tous, y compris aux professionnels rigoureux et respectueux des dispositions en vigueur.
 
Il faut donc mettre en place un dispositif efficace, paritaire et très décentralisé pour traiter le maximum de situations.
 
Il s’agit de permettre aux copropriétaires qui sont victimes de pratiques non légales ou contraires à la déontologie de saisir une commission paritaire départementale aux fins d’examen rapide du litige et du traitement efficace de celui-ci.
 
Notre proposition est que ces commissions soient départementales, se dotent de règles simples de saisine et de règlement et puissent renvoyer les problèmes qui nécessitent des sanctions à une commission disciplinaire.
 
2.2  Mettre en place de commissions disciplinaires
 
Au-delà du simple traitement des litiges, il faut mettre en place un véritable traitement disciplinaire, là aussi rapide, efficace, décentralisé.
 
Comme on l’a dit, la régulation de la profession se fera uniquement quand des sanctions rapides et adaptées pourront s’appliquer en cas de manquement aux lois, règlements et code de déontologie.
 
Nous proposons tout simplement de reprendre le projet que le Ministère de la Justice avait mis au point en 2010, à savoir des commissions disciplinaires régionales paritaires présidées par un magistrat.
 
2.3  Prévoir des dispositions concernant les contrats de syndic et empêchant :
 
  • les clauses abusives ;
  • les dérives tarifaires via la multiplication des honoraires supplémentaires.
 
L’ARC et l’UNARC font depuis longtemps des propositions simples à ce sujet qui reposent sur la mise au point d’une liste limitative des prestations particulières et d’une tarification des prestations privatives obligatoires.
 
2.4  Introduire des dispositions favorisant la concurrence entre syndics
 
La vraie concurrence entre syndics est un autre moyen puisant de régulation des professionnels.
 
Il s’agit d’améliorer la concurrence entre syndics et de faciliter la mise en concurrence des syndics par les copropriétaires. En particulier :
 
  1. Il faut pouvoir - lors de la première assemblée générale - mettre le syndic de promotion en concurrence, ce qui n’est souvent pas possible aujourd’hui, le syndic provisoire convoquant l’assemblée générale en mettant sa seule candidature à l’ordre du jour.
  2. Il faut prévoir que l’élection d’un nouveau syndic vaut révocation du mandat du syndic en place, ceci pour éviter que le syndic en place ne facture ses honoraires jusqu’à la fin de son mandat théorique, façon de dissuader les copropriétaires de le remplacer, donc de faire jouer la concurrence.
 
2.5  Introduire dans la loi des dispositions empêchant les conflits d’intérêts
 
Il s’agit-là de traiter le problème des conflits d’intérêts nés du fait que de plus en plus de syndics font travailler des filiales à eux (ou des sociétés dans lesquelles ils ont des intérêts). A noter qu’il peut s’agir aussi de sociétés qui sont actionnaires principales des cabinets de syndic.
 
Il faut, dans un cas comme dans l’autre, introduire des dispositions adaptées empêchant le mélange des genres préjudiciables aux copropriétés et aux copropriétaires.
3. Conseil syndical : introduire la possibilité de délégation de pouvoir élargie pour le conseil syndical sous contrôle de l’assemblée générale
 
Certains voudraient transformer les conseils syndicaux en Conseil d’Administration, ce qui n’est pas - selon nous - souhaitable (ceux qui le veulent peuvent passer en syndicat coopératif...).
 
Par contre il est nécessaire :
 
  • de permettre que des délégations de pouvoir élargies puissent être confiées par l’assemblée générale, et sous son contrôle, aux conseils syndicaux et copropriétés qui le souhaitent.
 
4. Gestion financière : imposer le compte bancaire séparé sans dérogation possible
 
Le compte bancaire séparé sans dérogation, c’est le seul moyen :
 
  • de rétablir la transparence financière ;
  • de rétablir la confiance dans les syndics ;
  • de mettre en place des règles de gouvernance nouvelle.
 
5. Gros travaux : introduire l’obligation d’un fonds travaux et des plans pluriannuels de travaux
 
L’introduction dans la loi d’un fonds travaux obligatoire attaché aux lots est le seul moyen :
 
  • de préparer sereinement l’avenir et d’entretenir les immeubles ;
  • d’aider les copropriétés à mettre en place des plans travaux ;
  • d’aider les plus modestes à faire face aux dépenses et donc de maîtriser les impayés.
 
Bien sûr, en contrepartie de cette obligation vertueuse, il faut :
 
  • le compte séparé obligatoire ;
  • une sécurisation des fonds ;
  • un meilleur contrôle des syndics.
 
6. Améliorer le recouvrement des impayés
 
 Nous faisons à cet égard deux propositions (non limitatives) :
 
  • élargir le privilège spécial dont bénéficient déjà les copropriétés (élargir à toutes les sommes dues par un copropriétaire et élargir dans la durée) ;
  • améliorer la mise en place et la procédure d’alerte instaurée par les articles 29-1-A et 29-1-B de la loi de 1965.
 
 
7. Adapter les règles de fonctionnement des copropriétés
 
 
 
 
7.1 . Adaptation à la taille
 
Est-il normal qu’une copropriété de 2 logements soit gérée comme une copropriété de 3 000 logements et qu’une copropriété de 3 000 logements le soit comme une copropriété de 50 ?
 
Non ; il faut donc se mettre autour de la table et faire avancer de façon concertée le droit de la copropriété à ce sujet.
 
7.2. Adaptation aux évolutions concernant les parties privatives et les parties communes
 
Là encore il faut adapter la loi aux évolutions actuelles et - par exemple - mieux définir les droits sur parties privatives et sur parties communes.
 
Il nous semble que sur ce genre de sujet un consensus doit être trouvé entre toutes les parties prenantes pour adapter la loi.
 
 
8. Améliorer la convocation et la tenue des assemblées générales
 
Qu’il s’agisse des délais et forme de convocation, des règles de majorité, de la tenue des assemblées générales, des droits des absents non représentés, il est nécessaire - là encore de façon consensuelle - de faire évoluer la loi en fonction des évolutions constatées ces dernières années.
 
*
 
B. DEUX propositions concrètes
 
 
Nos DEUX propositions concrètes sont les suivantes :
 
  1. Mettre en place un groupe de travail paritaire pour proposer un Code de déontologie des syndics.
 
Mettre en place à titre expérimental sur un ou deux Départements une Commission paritaire des litiges associant représentants des syndics et représentants des copropriétaires.
 
Dossier conseils
Conseil

ABUS N° 3267 : Syndics : pourquoi on ne peut pas faire confiance à un « ordre » des syndics : l’affaire ASC

ABUS N° 3267 : Syndics : pourquoi on ne peut pas faire confiance à un « ordre » des syndics : l’affaire ASC

 
I. Ordre ou commissions paritaires ?
 
On le sait les syndics veulent un Ordre et surtout veulent s’occuper seuls de la discipline au sein de la profession, via une commission interne à l’Ordre. Nous pensons, en ce qui nous concerne :
 
  1. qu’il ne serait pas NORMAL de laisser les syndics assurer seuls la discipline ;
  2. et surtout que cela serait forcément très peu efficace.
 
De notre côté nos voulons des commissions paritaires régionales de discipline, seules à même, selon nous, de traiter rapidement les problèmes nombreux. À noter que l’association nationale de consommateurs CLCV vient de rejoindre nos propositions à ce sujet (voire : « Commission régionale disciplinaire des syndics : la CLCV d’accord avec cette proposition »).
 
Voici un exemple qui explique pourquoi nous ne voulons surtout pas d’une commission de discipline « ordinale ».
 
II. L’affaire ASC ou l’impuissance de la FNAIM
 
L’Affaire ASC, vous vous souvenez ? C’est une affaire incroyable mise en évidence par ARC-Languedoc.
 
En deux mots, les dirigeants d’ASC ont créé une officine qui récupère 10 % de toutes les factures émises par des sociétés qui travaillent pour les copropriétés gérées par ASC !
 
Évidemment ces pratiques sont tout à la fois illégales, immorales, scandaleuses et même contraires aux dispositions les plus élémentaires du Code de déontologie le plus squelettique.
 
Et pourtant, après près de deux ans, la FNAIM et sa commission de déontologie n’ont réussi ni à instruire complètement cette affaire ni - surtout - à appliquer les sanctions lourdes qui s’imposent.
 
Voici le déroulement de l’instruction :
 
  • saisie début 2011 la FNAIM a confirmé l’instruction du dossier en date du 24 février 2011 ;
  • par jugement en Commission de Première Instance du 25 novembre 2011, la radiation d’ASC de la FNAIM était actée ;
  • ASC a évidemment fait appel (suspensif de la décision) dans le délai d’un mois suivant la notification de ce jugement, et dix mois après, ASC n’est toujours pas officiellement radié puisque aucune date pour le deuxième jugement n’est fixée ;
  • rappelons aussi que l’ARC-Languedoc s’est rendue à Paris pour une audition de la FNAIM le 25 octobre 2011, à ses frais exclusifs et, avec nous, constate  atterrée qu’en vingt mois cette affaire ne soit toujours pas résolue.
 
On se demande d’ailleurs pourquoi la FNAIM n’a pas obligé son adhérent à « réparation » : obligation, par exemple, de reverser aux copropriétés cette « taxe » de 10 %.
 
Normalement la FNAIM aurait dû :
 
  • exclure sans tarder son adhérent ;
  • saisir elle-même le Procureur de la République ;
  • exiger le remboursement aux copropriétés.
 
Au lieu de cela, elle a lancé pour le plus grand bonheur d’ASC une course de lenteur désespérante. Peut-on admettre que - pour un cas aussi « énorme » et « parlant » -aucune conclusion ne soit apportée au bout de presque deux ans ?
 
Cet exemple est pour nous très symptomatique de ce qui se passerait avec une commission « ordinale » :
 
  • durée d’instruction anormalement longue avec des professionnels « voyous » utilisant toutes les ficelles pour gagner du temps ;
  • sanction faible, voire inexistante, au bout du compte.
 
Voilà pourquoi nous agissons pour obtenir la mise en place de commissions paritaires régionales de discipline.
 
 
 
Voir aussi notre article :
Les Actions 11.10.12 « Pourquoi l’idée de création d’un Ordre des professions immobilières est-elle, selon nous,  une fausse bonne idée ? Quelle alternative proposons-nous ? »
 
 
Abus

Comment trouver un bon syndic avec l’ARC ?

Comment trouver un bon syndic avec l’ARC ?

 
Attention : voici plusieurs fois qu’on nous signale tel ou tel syndic qui mentionne dans son contrat : « Mon contrat a été cautionné par l’ARC ou une association membre de l’UNARC ».
 
Méfiez-vous de ce genre de formule. Nous ne « cautionnons » aucun contrat et encore moins ceux des syndics. Faites-nous remonter l’information pour que nous puisions intervenir.
 
I. Comment trouver un bon syndic et éviter les « moins bons » ?
 
Le seul dispositif qui est très efficace et que nous avons mis au point pour faire le « tri » est le site d’échange entre adhérents : unarcom.fr.
 
Voici comment cela fonctionne.
 
II. Les adhérents de l’ARC « notent » les syndics
 
 
L’ARC  a mis en place un Forum sécurisé intitulé « UNARCOM.fr » dans lequel seuls les adhérents collectifs de l’UNARC peuvent converser entre eux. Il n’y a donc pas de risque de piratage ou d’usurpation d’identité. Ce site a pour fonction principale de favoriser l’échange entre responsables de copropriété afin de diffuser des alertes en cas d’abus de syndics ou de sociétés. Par ailleurs, ce site offre la possibilité d’avoir un classement des syndics en fonction de six critères :
  1. Réactivité.
  2. Relation avec le conseil syndical.
  3. Gestion courante.
  4. Transparence financière.
  5. Gestion des impayés.
  6. Gestion des travaux.
 
Chaque conseil syndical est invité à noter son syndic en fonction de ces six critères qui vont de une étoile rouge (très médiocres) à cinq étoiles vertes (très bon).
 
Le responsable de copropriété qui souhaite avoir plus de précisions sur les appréciations déposées sur le site pourra se connecter au forum qui concerne ce syndic puis, éventuellement échanger directement avec le ou les conseil(s) syndical (aux) à l’origine de ces évaluations.
 
Bien entendu, ces éléments ne restent qu’un baromètre qu’il faudra valider par des investigations complémentaires dont vous trouverez le contenu dans l’insdispensable guide de l’ARC s’intitulant LIEN « Comment bien choisir son syndic de copropriété ? »
 
Voyons comment bien utiliser le site www.unarccom.fr
 
III. Comment faire pratiquement
 
 
  1. Tout d’abord, il faut s’inscrire sur l’adresse suivante :
 
 
  1. Ensuite, il suffit tout simplement de se rendre en bas à gauche et cliquer sur « classement national »
 
 
  1. Pour se mettre en relation avec les membres du conseil syndical auteur des appréciations, il suffit de suivre les étapes suivantes :
 
  1. Se rendre à droite de la page et cliquer  «sur changer de syndic » ;
 
  1. Cliquez sur « rechercher votre syndic dans la liste », et sélectionnez le nom du syndic évalué. Par ce procédé, vous serez sur le forum spécial de ce syndic et serez alors en relation avec les conseillers syndicaux ayant ce syndic en commun.
 
  1. Il vous suffira alors de « créer un nouveau sujet » afin d’inviter les conseillers syndicaux ayant apporté des appréciations sur ce syndic à s’expliquer sur les appréciations portées et à rentrer en contact avec vous.
 
 
 
 
Ce service gratuit est dédié uniquement aux adhérents collectifs de l’ARC et l’UNARC.
 
Alors un conseil : profitez-en !!!
 
À noter aussi pour ceux qui se demandent comment trouver un BON syndic, notre incontournable :
 
« Bien choisir son syndic de copropriété ». Editions VUIBERT. Novembre 2011)
 
Voir le sommaire complet :
 
Introduction
     
Première partie
Qui sont les syndics aujourd'hui ?
   
Chapitre 1 - Les syndics professionnels et les obligations qui pèsent sur eux     
Les syndics professionnels     
La possession d'une carte est-elle une garantie ?     
La préfecture exerce-t-elle un contrôle ?     
 
Chapitre 2 - L'histoire des syndics
Du syndic de papa au syndic d'aujourd'hui      
L'évolution des syndics en trente ans     
Le temps des gestionnaires     
Gros, petits et moyens syndics : leurs objectifs, leur logique    
 
Deuxième partie
La qualité de la gestion des copropriétés : généralités
 
Chapitre 3 - À chacun son syndic. Les quatre niveaux de difficulté de la gestion d'une copropriété     
Chapitre 4 - Trois axes à suivre pour une bonne gestion     
 
Dossier conseils
Conseil