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LE SALON DE L’ARC ET DE L’UNARC 2012 : ENCORE PLUS grand, plus intéressant, plus convivial

LE SALON DE L’ARC ET DE L’UNARC 2012 : ENCORE PLUS grand, plus intéressant, plus convivial

 

Cette année, l’ARC fête ses 25 ans et sa coopérative technique : « Copropriété-Services » ses 20 ans. Pour l’occasion, l’ARC et l’UNARC ont décidé de reconduire leur salon annuel sur le thème : «  La copropriété d’aujourd’hui et les enjeux de demain ».

 

Y seront abordées des questions importantes telles que :

  • La place prépondérante du conseil syndical dans la bonne gestion de la copropriété et comment mettre la technologie numérique au service d’une meilleure collaboration entre le syndic et le conseil syndical.

  • Quelles sont les solutions de demain qui permettront d’améliorer la gestion ?

  • Le syndic bénévole, une alternative très sérieuse aux syndics professionnels.

  • L’audit global énergétique « partagé » et la mise en place de plans pluriannuels de travaux.

  • Comment conduire un programme d’amélioration énergétique ?

  • Comment faire face dans les meilleures conditions possibles aux travaux dits « obligatoires » ? (plomb dans l’eau, amiante, etc.) ?

  • Comment gérer les copropriétés à l’échelle d’un quartier ?

  • Comment mettre en place des solutions simples utilisant les énergies renouvelables ?

  • Etc.

 

Lors de ce salon, seront invités des professionnels de tous les métiers ainsi que des personnalités éminentes de pays étrangers francophones qui nous diront comment les copropriétés de leur pays sont gérées.

 

Des ateliers thématiques seront proposés (juridiques, comptables, techniques, ascenseurs, développement durable…) permettant de poser des questions à des experts et de bénéficier de cycles de formations sur des questions stratégiques telles que : le contrôle des comptes, la gestion des impayés, la gestion des travaux, les copropriétés en pré-difficulté ou en difficulté, la rénovation énergétique, etc.

 

En l’honneur de ces 25 ans, vous seront proposés 25 guides à 2 € balayant les différents thèmes de la copropriété.

 

Ce salon sera comme les autres : pour tous (adhérents ou non), gratuit, spacieux, extrêmement instructif et aux services des copropriétaires et responsables de copropriété.

 

Pour son anniversaire, l’ARC organise une surprise dans laquelle un voyage au Québec sera à gagner.

 

Alors suivez bien l’actualité de l’ARC et l’UNARC, vous aurez tous les renseignements pour venir à ce salon unique en son genre, le Salon des Copropriétaires, POUR les Copropriétaires, AVEC les Copropriétaires.

Actions et Actus
Action

ABUS N° 3038 - FONCIA et sa plateforme logistique une autre clause du contrat FONCIA qui soulève de nombreux problèmes

ABUS N° 3038 - FONCIA et sa plateforme logistique une autre clause du contrat FONCIA qui soulève de nombreux problèmes

 

I. Nouveaux contrats FONCIA : décidément...

 

Nous avons étudié une des nouvelles clauses des contrats FONCIA dans LIEN notre abus numéro 3017 et avons d’ailleurs saisi le Ministre de la Justice et celui de la Consommation de ce qui nous semble être une clause particulièrement dangereuse.

 

Nous allons maintenant étudier une deuxième « nouvelle » clause des contrats de FONCIA qui - dans un registre différent - soulève de nombreux problèmes.

 

II. La clause en cause

 

Citation :

 

« IV. MUTUALISATION DES ENVOIS POSTAUX

 

FONCIA a mis en place une plateforme logistique donnant la possibilité de mutualiser l’envoi des convocations et procès-verbaux des assemblées générales organisées par l’ensemble de ses agences, afin de bénéficier des tarifs les plus avantageux d’affranchissement.

Les économies réalisées (différence entre le tarif public et le tarif obtenu) seront partagées à parts égales entre le Syndicat des copropriétaires et FONCIA, au titre de sa prestation d’acheminement ».

 

III. Nos commentaires

 

A priori, cette nouvelle clause paraît plutôt intéressante :

 

  1. FONCIA bénéficie de tarifs postaux de groupe ;

  2. FONCIA reverse aux copropriétés la moitié de la différence entre ces tarifs et les tarifs de base.

 

Mais à y regarder de plus près le compte n’y est pas vraiment :

 

  • d’abord constatons que l’arrêté du 19 mars 2010 indique que le syndic ne peut récupérer QUE les frais réels d’affranchissement ;

  • donc, ce n’est pas la moitié des gains obtenus, mais la totalité que FONCIA devrait restituer aux copropriétaires ;

  • FONCIA a bien vu le danger et précise donc que les « gains » qu’il va conserver doivent couvrir les « prestations d’acheminement ».

 

 

Le problème est que l’arrêté du 19 mars 2010 réglementant les honoraires des syndics ne parle pas de « prestations » mais bien de FRAIS (exemple : bordereau de recommandé avec AR).

 

Conclusion : quand FONCIA garde la moitié des gains il contrevient à l’arrêté et devrait restituer l’intégralité de ceux-ci à ses clients.

 

Vous direz : « Vous avez raison d’un point de vue réglementaire, mais bon, c’est quand même du gagant-gagnant ; on peut leur laisser la moitié des gains dès lors qu’on profite de l’autre moitié ».

 

Soit, mais allons un peu plus loin.

 

IV. Au-delà des frais postaux, les frais de tirage

 

Curieusement dans sa nouvelle clause, FONCIA ne parle QUE des frais postaux et pas des frais de tirage.

 

Or quand un syndic met en place une « plateforme logistique » il fait certes des gains sur les frais postaux mais surtout il fait des gains sur les frais de tirage, des gains énormes comme on va le voir. Or, là, FONCIA ne parle pas de rétrocession, comme nous le demandons depuis des années. Pourtant il y aurait matière.

 

V. Les deux systèmes et les gains réalisés sur les photocopies

 

Il y a deux systèmes pour les plateformes logistiques :

  • système interne à la société ;

  • système externe (exemple : la société ATHOME).

 

Ces systèmes sont utilisés par tous les gros syndics et par de plus en plus de moyens et petits syndics.

 

Dans les deux cas, une fois le système financé, les gains sont considérables.

 

Démonstration :

 

  1. Soit les syndics créent une plateforme logistique, soit ils passent par un sous-traitant à qui ils adressent, par Internet :

  • la convocation et ses annexes ;

  • la liste des copropriétaires.

 

  1. Les syndics qui utilisent ces systèmes n’ont donc plus, dans leurs cabinets, de personnel attaché à l’envoi des convocations et aux procès-verbaux, ce qui leur permet de faire des économies importantes.

 

  1. Ces plateformes ou sous-traitants font tout, tout, tout :

  • le tirage ;

  • la mise sous pli ;

  • l’expédition.

 

  1. Comment se rémunèrent-ils ? C’est simple : alors que le prix d’une photocopie leur revient à 1 ou 2 centimes d’euro, voire moins (ils ont des machines énormes), ils vont facturer cette même photocopie à 6 à 8 centimes d’euro au syndic (ou au cabinet, en cas de plateforme).

 

De son côté, le syndic va refacturer aux copropriétés 15,20 voire 30 centimes d’euro chaque photocopie et réaliser ainsi :

 

  • d’une part un bénéfice supplémentaire incroyable sur les photocopies ;

  • d’autre part un bénéfice sur ses honoraires (il économise, comme on l’a vu, les frais de main d’œuvre nécessaire, alors même qu’il inclut ceux-ci dans ses honoraires de base).

 

Prenons un exemple. Un cabinet de syndic gère 300 copropriétés faisant 9 000 lots principaux. La convocation plus le procès-verbal font 100 photocopies par lot, ce qui fait 900 000 photocopies. La plateforme ou le sous-traitant va faire une marge de 5 centimes d’euro par photocopie, soit 45 000 euros ! Ceci pour un SEUL cabinet.

 

De son, côté le syndic - s’il refacture 0,25 cts d’euro la photocopie - va gagner 153. 000 euros ! sans rien faire (0,25 cts – 0,08 x 900.000 = 153.000 €).

 

A noter : ces chiffres sont minimum.

 

Et voilà comment les « plateformes logistiques » ou des sous-traitants permettent de faire des bénéfices incroyables sur les débours.

 

Nous avons déjà alerté Frédéric LEFEBVRE, Secrétaire d’État à la Consommation, sur ces problèmes, mais celui-ci préfère se boucher les oreilles et se voiler la face.

 

Mais vous nous connaissez... Laisser tomber : jamais !

 

Vous pouvez aussi faire comme font certains de nos adhérents, y compris chez FONCIA : faire voter en assemblée générale que « les photocopies en nombre seront faites à 0,04 cts par un façonnier extérieur ou - par le syndic à ce même prix - si le syndic préfère faire lui-même les photocopies... ».

Abus

Philippe MAURICE et Olivier DELANNOY, anciens syndics : enfin condamnés à la prison

 

ACTU N° 3037

Philippe MAURICE et Olivier DELANNOY, anciens syndics : enfin condamnés à la prison

 

Nous revenons sur les « affaires » (judiciaires) de nos deux super-délinquants (voir plus loin), pour vous donner quelques informations précises et édifiantes.

 

Le Tribunal Correctionnel d’Alberville a, en effet, rendu un jugement le 4 juillet 2011 dont les plaignants viennent juste d’avoir la copie (six mois après ; mais non la Justice ne manque pas de moyens...) et que certains d’entre eux ont eu l’amabilité de nous transmettre).

 

Le jugement fait trente neuf pages.

 

Nous en extrayons quelques passages qui sont assez ahurissants tant ils montrent jusqu’où ces deux compères ont osé aller.

 

Voici le passage concernant les pratiques de Philippe MAURICE dans le cadre de la reprise d’une seule agence immobilière, celle de Saint-Maurice.

 

Or, comme chacun sait, nos deux délinquants ont repris de nombreuses agences ici et là en France, où ils ont pratiqués exactement de la même façon. On n’ose imaginer les dégâts.

 

I. Maurice et DELANNOY et l’agence Bruyère à Saint-Maurice

 

Nous reproduisons donc des extrait du jugement.

« Le tribunal a délibéré et statué conformément à la loi en ces termes :

« Les prévenus ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel par ordonnance de Madame LANDAIS Marlène, juge d'instruction, rendue le 11 août 2010.

« MAURICE Philippe a comparu à l'audience du tribunal correctionnel assisté de son conseil ; il y a lieu de statuer contradictoirement à son égard.

« DELANNOY Olivier a comparu à l'audience assisté de son conseil ; il y a lieu de statuer contradictoirement à son égard.

[Les faits tels que les expose le tribunal] :

 

« L'agence des Bruyères était une agence installée depuis plus de vingt ans, jouissant d'un bonne réputation et avec des finances saines. Les gérantes, ayant décidé de cesser leur activité, avaient cédé l'agence à Monsieur DELANNOY et Monsieur MAURICE de la société IBS par acte en date du 6 novembre 2006.

 

« L'agence des Bruyères était alors transformée en SAS dont la société IBS possédait la totalité des actions.

 

« Monsieur DELANNOY était le président de la société IBS alors que Monsieur MAURICE y exerçait les fonctions de directeur général,

 

« Le 2 juillet 2007, Monsieur MARESCHES propriétaire d'un appartement sur la station des Ménuires confié à la location à l'agence des Bruyères, venait déposer plainte auprès des services de gendarmerie n'ayant pas reçu le paiement des loyers perçus par l'agence au cours de la saison. Par la suite les services de gendarmerie recevaient ainsi diverses plaintes de propriétaire ayant confié la gestion de Leur bien immobilier à ladite agence.

 

« L'enquête permettait d'établir que tous ces loyers avaient été effectivement perçus par l’agence des Bruyères laquelle ne disposait plus des fonds pour pourvoir au paiement des propriétaires.

Les investigations établissaient en outre que des personnes avaient été salariées de la SAS Les Bruyères sans être déclarées.

 

« Dès la reprise de l'agence des dysfonctionnements étaient constatés et notamment il était établi que tant Monsieur DELANNOY que Monsieur MAURICE n'étaient pas titulaires d'une carte professionnelle.

De même, aucune garantie financière, obligatoire pour l'exercice de la profession d'agent immobilier n'avait été souscrite, suite à la dénonciation par la SOCAF de sa garantie à compter du 30 mars 2007.

Il était également constaté que des fonds de la SAS des Bruyères avaient été virés sur les comptes de la société IBS, de Monsieur MAURICE et de Monsieur DELANNOY.

La société IBS était également en interdiction bancaire suite à rémission de 531 chèques sur 5 établissements bancaires pour un montant de près de 4 millions d'euros.

« Il reconnaissait n'avoir entrepris aucune démarche pour obtenir une carte professionnelle auprès de la préfecture. H expliquait également l'absence de demande en ce sens par l'absence de garantie financière, laquelle constitue une condition d'obtention de la carte professionnelle,

Sur la garantie financière, il précisait avoir une garantie financière par la société ITALIA CONFIDI. Cependant, il s'avérait que cet organisme n'était pas reconnu par la banque de France et n'était pas habilité par les autorités préfectorales, elle ne pouvait donc valablement constituer une garantie financière de l'agence immobilière ».

 

Inouï, n’est-ce pas ? On en apprend de belles : aucun des loyers perçus n’a été reversé ; le personnel était NON déclaré ; aucune carte de gestion obligatoire n’a été demandée ; aucune garantie financière valable non plus ; 531 chèques sans provision ont été émis pour un montant de quatre millions d’euros sur cinq banques différentes, etc.

 

Le jugement continue en égrenant les méfaits des deux délinquants. On vous passe les détails.

II. Les condamnations

 

Voici maintenant les condamnations prononcés par le Tribunal Correctionnel :

 

« Le tribunal déclare MAURICE Philippe coupable :

 

  • Pour les faits d’ABUS DES BIENS OU DU CREDIT D’UNE SOCIETE PAR ACTIONS PAR UN DIRIGANT A DES FINS PERSONNELLES.

  • Pour les faits d’ABUS DE CONFIANCE.

  • Pour les faits d’EXERCICE D’ACTIVITE D’ENTREMISE ET DE GESTION D’MMEUBLE ET FONDS DE COMMERCE SANS CARTE PROFESIONNELLE.

  • Pour les faits d’EXECUTION D’UN TRAVAIL DISSIMULE.

 

De ce fait condamne MAURICE Philippe à un emprisonnement délictuel de DEUX ANS ;

Dit qu’il sera sursis partiellement pour un durée de VINGT ET UN MOIS ;

Condamne MAURICE Philippe au paiement d’une amende(s) de cent cinquante mille euros (150000 euros) » ; [Note de l’ARC : c’est bien faible].

« Déclare DELANNOY Olivier coupable des faits qui lui sont reprochés ;

 

  • Pour les faits d’ABUS DES BIENS OU DU CREDIT D’UNE SOCIETE PAR ACTIONS PAR UN DIRIGANT A DES FINS PERSONNELLES.

  • Pour les faits d’ABUS DE CONFIANCE.

  • Pour les faits d’EXERCICE D’ACTIVITE D’ENTREMISE ET DE GESTION D’MMEUBLE ET FONDS DE COMMERCE SANS CARTE PROFESIONNELLE.

  • Pour les faits d’EXECUTION D’UN TRAVAIL DISSIMULE.

 

Condamne DELANNOY Olivier à un emprisonnement délictuel d’UN AN ;

Vu l’article 132-31 al.1 du code pénal ;

Dit qu’il sera sursis totalement à l’exécution de cette peine, dans les conditions prévues par ces articles ;

 

Condamne DELANNOY Olivier au paiement d’une amende(s) de cinquante mille euros (50000 euros) » ;

*

Quatre ans pour arriver à seulement cela ! Et tous les autres méfaits impunis dans tant d’autres départements. Sans compter qu’évidemment nos deux délinquants ont du faire appel de ce jugement (les plaignants ne sont pas informés... Enfin, ils ont tout de même fini par être condamnés.

Rappelons cependant que Philippe MAURICE a eu le culot (et la possibilité) de se faire inscrire - même après avoir été mis en examen - comme avocat au Barreau de Melun (lequel Barreau, si l’on peut dire, ne s’était pas aperçu à qui il avait affaire) ! Culot, c’est bien le terme.

 

 

Actions et Actus
Action

DOSSIER N° 3043 - Les bons conseils de l’ARC. Barrière de sécurité sur les toitures inaccessibles : vrai ou faux

DOSSIER N° 3043 - Les bons conseils de l’ARC. Barrière de sécurité sur les toitures inaccessibles : vrai ou faux

Plusieurs adhérents d’horizons différents nous ont expliqué qu’ils avaient reçu de leur syndic une lettre leur expliquant qu’il fallait sans tarder poser - à grands frais - une barrière de sécurité tout autour de leur toiture-terrasse ; que cela était « absolument » obligatoire et qu’à défaut d’installer cette barrière la responsabilité du syndicat des copropriétaires pourrait être engagée en cas d’accident.

Questions :

  • cette affirmation est-elle exacte ?

  • quelles sont les obligations exactes du syndicat des copropriétaires ?

  • y a-t-il des systèmes moins coûteux et tout aussi efficaces ?

Voici trois questions posées et résolues dans un dossier mis en ligne  :

 

Le syndicat n'est pas tenu d'installer un garde-corps sur les toitures-terrasses non accessibles de l'immeuble». ( 02 02 12 )

 

Dossier conseils
Conseil

Cinq conseils pour bien contrôler les comptes annuels de sa copropriété avec l’ARC

Cinq conseils pour bien contrôler les comptes annuels de sa copropriété avec l’ARC

Voici revenir le temps des contrôles de comptes et pour cela voici un « conseil de l’ARC » publié actuellement par capital.fr. Profitez-en.

 

Trop souvent, le contrôle annuel des comptes d’une copropriété consiste simplement - pour ceux qui y procèdent - à « pointer » les factures, comme on dit : les contrôleurs se contentent, en effet, de vérifier que les factures qui sont inscrites sur le listing des charges existent bien. C’est pourquoi ces contrôles sont si décevants et inefficaces. Pourtant il est simple de faire beaucoup mieux et beaucoup plus efficace, surtout.

Voici cinq conseils de base très simples à l’usage de ceux qui sont appelés à effectuer ces contrôles.

  1. Premier conseil : procurez-vous une copie des contrats qui concernent votre copropriété. Cela vous permettra de vérifier la date initiale de chaque contrat, sachant que les contrats de plus de cinq ans doivent être renégociés, car ils sont souvent plus chers. Pourquoi sont-ils plus chers ? Parce qu’ils ont subi des augmentations annuelles, souvent supérieures à l’inflation ; ils se retrouvent donc au bout de dix ans très au-dessus des prix du marché ; autre explication : souvent les prix des matériels baissent ; si on ne renégocie pas les contrats, on ne profite pas de ces baisses.

 

Il faut également bien vérifier que les augmentations annuelles appliquées cette année (mais aussi les années antérieures) sont bien conformes à la clause d’indexation des contrats (vous allez avoir des surprises...). En effet, certaines formules d’indexation sont, certaines années, favorables aux clients ; dans ces cas, les prestataires  appliquent une augmentation supérieure ; exemple : ISTA la plus grosse société de relevés-location de compteurs.

 

Des adhérents de l’ARC ont pu - en contrôlant ce seul point - obtenir des remboursements importants portant sur plusieurs années.

 

  1. Deuxième conseil : vérifiez quelques points précis concernant les factures de petits travaux ou de fournitures ; par exemple :

 

  • les travaux passés en charges communes ne sont-ils pas, en fait, des travaux privatifs ? Exemple : en cas de fuites sur parties communes - l’origine peut être privative ; malgré tout dans ce cas le « plombier » qui intervient, mandaté par la copropriété, facture son intervention à la copropriété et non au copropriétaire responsable ;

  • ces travaux concernent-ils toute la copropriété (on un seul bâtilment) ?

  • le syndic a-t-il consulté le conseil syndical, comme la loi l’y oblige dans certains cas ?

  • le nombre d’heures et le prix horaire sont-ils indiqués sur les factures (c’est une obligation) ?

  • la TVA appliquée est-elle la bonne ?

  • etc.

 

Ces contrôles vont vous permettre des « redressements » et remboursements parfois très importants.

 

  1. Troisième conseil : contrôlez scrupuleusement les frais de syndic et honoraires supplémentaires ; par exemple :

 

  • le nombre de photocopies voire le prix unitaire ;

  • le nombre d’heures de vacation ;

  • le nombre de lots pris en compte pour calculer certains forfaits.

 

À noter que ces contrôles révèlent souvent bien des surprises et permettent de récupérer des sommes parfois significatives.

 

  1. Quatrième conseil : vérifiez que TOUS les « produits » (recettes potentielles ou réelles) ont bien été comptabilisés par le syndic, ce qui permet de réduire les charges d’autant ; par exemple :

 

  • indemnités d’assurance (notifiées par la compagnie) ;

  • indemnités de sécurité sociale ;

  • locations ; (exemple : locations d’anciennes loges ; location de toiture pour antennes de téléphonique, de panneaux publicitaires, etc.) ;

  • intérêts de retard appliqués aux débiteurs sur les charges impayées ;

  • indemnités judiciaires, etc.

 

Là encore, les sommes récupérables peuvent être significatives.

 

5.  Cinquième conseil : contrôler les consommations d’eau et de chauffage :

 

  • L’eau : il faut savoir quelles ont été les évolutions en mètre cube d’une année sur l’autre.

S’il y a des compteurs divisionnaires, il faut examiner si l’écart entre le total des mètres cubes relevés aux compteurs divisionnaires et la consommation globale (compteur général) n’augmente pas. Si c’est le cas, il faut agir.

 

  • Pour le chauffage : il faudra également analyser les évolutions de consommations d’une année sur l’autre (à rigueur constante), analyse essentielle pour repérer puis éviter les dérives. On s’aperçoit par là, en effet, que le chauffage est mal géré et on peut intervenir pour éviter les surconsommations. On parle ici d’augmentation des consommations non des augmentions en euros…

 

Prêts ? Oui, alors allez-y.

 

Non ? Sachez que nous pourrons - à l’ARC - vous donner quelques conseils supplémentaires grâce à notre « Cahier du contrôle des comptes pour tous » téléchargeable gratuitement par tous nos adhérents collectifs.

 

Dossier conseils
Conseil

Abus n° 3042 : ISTA veut aussi transformer le plomb en or (pour lui)

3042

ISTA veut aussi transformer le plomb en or (pour lui)

 

Ça y est ! Les grandes manœuvres sont lancées, comme nous l’avons déjà annoncé.

 

Voici la lettre d’ISTA qu’un syndic vient de recevoir et qu’il a eu la gentillesse et l’intelligence de nous envoyer.

 

ISTA - n’ayant sans doute pas assez à faire pour relever correctement - ses compteurs et les changer en cas de besoin (voir nos nombreux « abus » à ce sujet) est en train de lancer une offensive de charme pour inciter les syndics à s‘occuper du plomb dans l’eau de leurs copropriétés, FAUX problème comme nous ne cessons de le rappeler.

 

Ainsi les copropriétaires ne vont-ils pas tarder à voir pleuvoir les devis « ISTA ».

 

Il faut d’autant plus être vigilants qu’ISTA vient de signer UN accord de partenariat avec la FNAIM et UN autre accord avec l’UNIS ?! (voir LIEN abus numéro 2987).

 

D’ici une ou deux semaines, nous donnerons à nos adhérents le mode d’emploi pour éviter de tomber dans les bras de tous ces braves, si braves gens tout en traitant le problème. Voici, en attendant, la lettre d’ISTA adressée aux syndics.

 

« Objet : La rénovation de vos colonnes en plomb avec Rés'eau

Bonjour,

Le décret 2001-1220 prévoit une réduction progressive de la teneur en plomb dans l'eau à 10 microgrammes par litre d'ici fin 2013, afin de réduire au minimum le risque de saturnisme.

Aujourd'hui 700 000 branchements sont concernés par ce décret.

Parce que vous avez sûrement des copropriétés qui sont concernées, ISTA via son entité AQUAGEST met à votre disposition une expertise reconnue.

Nous vous proposons une prestation clés-en-mains, de la visite technique d'un métreur afin de réaliser une étude précise jusqu'à la rénovation complète du réseau.

Vous trouverez ci-joint une présentation de notre offre Rés'eau ainsi que l'organigramme de l'équipe commerciale qui se tient à votre entière disposition.

Bien cordialement.

Yann RIVAUD Responsable commercial »

Abus

ABUS N° 3035 - Contrats de syndic et Commission des Clauses Abusives : le Ministre Frédéric LEFBVRE répond à l’ARC

ABUS N° 3035 - Contrats de syndic et Commission des Clauses Abusives : le Ministre Frédéric LEFBVRE répond à l’ARC

Le Secrétaire d’Etat à la Consommation - Frédéric LEFVBRE - a demandé à la DGCCRF de répondre à la lettre du 4 novembre 2011 adressée par le Président de l’ARC, Fernand Champavier et la Présidente de l’UNARC, Ketty Even.

 

Voici cette réponse et nos questions.

Madame la Présidente, Monsieur le Président,

Le Secrétaire d'État chargé de la consommation m'a transmis votre courrier en date du 4 novembre 2011 par lequel vous appelez son attention sur la nécessité de rendre publique la recommandation n° 2011-01 relative aux contrats de syndic de copropriété émise par la Commission des Clauses Abusives (CCA).

La CCA a été saisie le 20 mars 2010 par le Secrétaire d'Etat de la question récurrente des clauses abusives figurant dans les contrats proposés par les syndics de copropriété. Cette expertise s'est effectuée dans le cadre des dispositions de l'article L 132-3 du code de la consommation. La CCA a rendu son rapport le 17 octobre 2011.

Les recommandations émises par la CCA mettent en évidence le caractère illicite et abusif de certaines clauses et, pour certaines le manque de clarté quant à leurs finalités. Parmi celles-ci, figurent notamment les clauses suivantes :

1. l'affectation au compte unique des intérêts produits par les placements des fonds de la copropriété ;

2. la surfacturation du compte séparé ;

3. la facturation du suivi des travaux ;

4. la possibilité pour le syndic de mener une activité de courtage d'assurance ;

5.la multiplication de prestations dites « particulières » qui sont en réalité des prestations de gestion courante ;

6. la clause relative au compte unique peu explicite sur l'enjeu en termes de gestion financière ;

7. la facturation particulière de certaines prestations de gestion courante prévues par l'arrêté du 2 décembre 1986.

La CCA a effectué une analyse pertinente des clauses figurant dans les contrats des syndics de copropriété, qui mérite une attention toute particulière compte tenu du manque de transparence des pratiques tarifaires de certains syndics.

Vous souhaitez que les pouvoirs publics engagent une réforme sur le fondement des recommandations de la CCA visant à améliorer la protection des copropriétaires et la gestion des copropriétés notamment en matière de gestion de compte unique ou séparé.

La recommandation n° 2011-01 de la Commission des Clauses Abusives relative aux contrats de syndic de copropriété sera rendue publique sur le site de la DGCCRF. Par ailleurs, compte tenu de la complexité des questions abordées par la recommandation et des différentes administrations concernées par ces sujets, elle fera l'objet d'un examen afin d'apprécier les suites réglementaires ou législatives à donner. Les parties prenantes seront naturellement consultées à ce sujet.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma considération distinguée ».

Nous remercions vivement le ministre et la DGCCRF pour cette réponse particulièrement percutante et qui établit une liste très pertinente des abus.

Nous sommes cependant étonnés de la conclusion.

  • Est-il vraiment normal que le ministre attende quatre mois pour publier sur le site du ministère une recommandation aussi importante ?

  • Est-il vraiment normal que quatre mois après qu’elle soit sortie, le ministre nous répond que cette recommandation « fera l’objet d’un examen afin d’apprécier les suites réglementaires à donner », le ministre se contentant face à la gravité des faits relevés, d’envisager de saisir les autres ministères ainsi que les associations et organisations concernées ?

Questions supplémentaires :

  • Pourquoi le ministre a-t-il besoin de cette concertation pour réagir, agir et modifier l’arrêté du 19 mars 2010 dont tout le monde maintenant dénonce les insuffisances (voir nos abus sur le dossier de « 60 Millions de Consommateurs » concernant les contrats de syndic : LIEN abus numéro 3026 et 3015) ?

  • A quoi a t-il servi que la Commission des Clauses Abusives prenne dix-huit mois (un an et demi !) pour rendre ses conclusions, si c’est pour ne pas en tenir compte sans attendre, améliorer les textes en conséquence et éradiquer les abus ?

  • Allons-nous reprendre (et quand ?) des négociations interminables avec les professionnels alors que les faits sont avérés et que les abus sont caractérisés clairement par une commission officielle qui a elle-même entendu TOUTES les parties ?

  • Quand et comment va-t-il enfin et efficacement être mis fin à ces mille et un abus que vivent les copropriétés et copropriétaires ?

Nous allons reprendre la plume pour le demander au ministre.

 

 

 

Abus

Quand la Fondation Abbé-Pierre reprend et défend les idées de l’ARC

Quand la Fondation Abbé-Pierre reprend et défend les idées de l’ARC

 

I. Faisons le test

 

Voici une citation ; essayez d’en deviner l’auteur :

« Un cadre nouveau doit impérativement être mis en œuvre pour éviter que des copropriétés ne basculent trop vite dans les difficultés. Celui-ci consisterait notamment à imposer :

 

  1. l’ouverture de comptes bancaires séparés par les syndics (ils sont obligatoires depuis la « loi sru », mais l’assemblée générale peut en décider autrement et de nombreux syndics ont encore aujourd’hui un seul compte bancaire pour toutes les copropriétés qu’ils gèrent),

  2. la constitution de provisions pour gros travaux (attacher la provision au lot permettrait de garantir la conservation du patrimoine),

  3. un plan pluriannuel de travaux ».

 

Ne dirait-on pas les propositions que l’ARC se tue à faire depuis des années pour améliorer la gestion des copropriétés et préparer l’avenir ?

 

Si. Il ne s’agit pas, pourtant, d’une citation d’un texte de l’ARC mais d’un extrait du rapport annuel 2012 de la Fondation Abbé-Pierre pour le logement.

 

II. Espoir

 

Oui, espoir car nous ne doutons pas que les Pouvoirs publics auront à cœur de mettre en œuvre les mesures préconisées par cette Fondation très estimée et très estimable.

 

Communiqué de Presse
La Fondation Abbé-Pierre et la Copropriété :
« ne lâchons pas »

 

Hier la Fondation Abbé-Pierre remettait son rapport sur le mal-logement et ses propositions d’amélioration.

 

Même si les problèmes de la copropriété ne sont pas les plus graves, on ne peut passer sous-silence les trois propositions concernant la copropriété faites par la Fondation, propositions inlassablement mises en avant par l’ARC. Citons :

 

« Un cadre préventif doit impérativement être mis en œuvre pour éviter que des copropriétés ne basculent trop vite dans les difficultés. Celui-ci consisterait notamment à imposer :

 

  1. l’ouverture de comptes bancaires séparés par les syndics (ils sont obligatoires depuis la « loi sru », mais l’assemblée générale peut en décider autrement et de nombreux syndics ont encore aujourd’hui un seul compte bancaire pour toutes les copropriétés qu’ils gèrent),

 

  1. la constitution de provisions pour gros travaux (attacher la provision au lot permettrait de garantir la conservation du patrimoine),

 

  1. un plan pluriannuel de travaux ».

 

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ACTU N° 3036 - Benoist APPARU : aime (trop ?) les syndics

 

N° 3036

Benoist APPARU : aime (trop ?) les syndics

 

Les 4 et 5 novembre 2011, CITYA organisait à Tours un « salon ».

Alors que Monsieur Benoist APPARU n’avait pas trouvé le temps dans son agenda chargé pour venir aux « Trois Jours de la Copropriété » organisé par l’UNARC en octobre dernier et de s’intéresser aux huit millions de copropriétaires, non seulement il alla au salon de CITYA, non seulement il y tint un discours, mais il remercia spécialement CITYA et les syndics d’être ce qu’ils sont... Ah ! Le brave homme ; ah ! les braves gens.

Madame BOUTIN nous avait déjà habitué à ces effusions avec les professionnels...

Voici ce qu’une délégation de l’UNARC rapporte de ce voyage au pays des syndics :

« D'ailleurs, le caractère « commercial » de ce salon était immédiatement perceptible :

  • Main mise de CITYA sur l'organisation (impossible de rater leur immense stand !) ;

  • Conférences assurées par des professionnels donc souvent ciblées sur les mérites et avantages de leurs services ou prestations ;

  • Présence importante des responsables de la FNAIM et de l’UNIS ;

La clôture du salon s'est déroulée en présence nombreuses personnalités politiques nationales et locales :

Mr Philippe BRIAND (député d'Indre et Loire et Président directeur général de CITYA IMMOBILIER),

Mr Benoist APPARU (secrétaire d'Etat chargé du logement),

Mr Jean GERMAIN (maire de TOURS),

Mme Claude GREFF (secrétaire d'Etat chargé de la famille).

Elle a donné lieu aux considérations d'usage (importance pour tous de disposer d'un toit, intervention des pouvoirs publics pour aider les plus démunis,...) mais surtout à des réflexions pour le moins surprenantes de la part de M. APPARU qui, s'adressant à M. BRIAND, s'est félicité du travail accompli par les syndics et que nous, copropriétaires, devrions leur en être reconnaissant !

En revanche, aucune allusion aux futurs projets législatifs ou réglementaires intéressant l'avenir des copropriétés (compte séparé obligatoire, disparition PTZ, dématérialisation des notifications des convocations et procès verbal des assemblées générales,...).

Si tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, de quoi nous plaignons nous... ».

 

Puisque Monsieur Benoist APPARU semble si proche de CITYA et de son collègue Philippe BRIAND nous espérons qu’il aura à cœur de rappeler - lui aussi - ce syndic à la loi et au respect de la loi (Voir ici même, LIEN abus numéro 2998, 3006, 3007).

 

Voici d’ailleurs la lettre que nous lui avons adressée :

 

Ministère de l’Ecologie

du Développement Durable

et du Logement

Monsieur Benoist APPARU

Secrétaire d’Etat

40, rue du Bac

75007 PARIS

 

Paris, le 13 Janvier 2012

Monsieur le Ministre,

 

Une délégation de l’UNARC était présente au salon de CITYA les 3 et 4 novembre derniers à TOURS où vous étiez également présent.

 

Elle s’est étonnée de la très forte présence commerciale des syndics dans ce salon et de l’hommage appuyé que vous leur avait témoigné et plus particulièrement à votre collègue député, Philippe BRIAND, Président directeur général du groupe CITYA.

 

Nous n’en regrettons que d’avantage votre absence aux « Trois jours la Copropriété », manifestation organisée par l’UNARC avec des moyens « associatifs », et où vous auriez pu - pour rééquilibrer - témoigner de votre compassion aux copropriétaires dont un nombre grandissant doit supporter les problèmes liés à la gestion professionnelle » - si souvent très approximative et coûteuse - de leur copropriété.

 

Nous sommes surpris qu’en tant que Ministre du Logement, vous n‘ayez pas plutôt noté, comme tous les observateurs :

 

  • le manque de disponibilité des syndics (due en partie à la volonté d’augmenter leurs marges au-delà du raisonnable) ;

  • leur manque de compétence sur de nombreux sujets, due à une absence de formation continue contrôlée, situation que leurs instances dirigeantes elles-mêmes reconnaissent ;

  • leur manque de capacité à maîtriser les charges, due tout à la fois au manque de disponibilité et au manque de compétence ciblée, ce qui se traduit par des évolutions importantes de charges pour les copropriétaires ;

  • le développement (chez un nombre trop important de syndics) de pratiques abusives largement mises en évidence par les associations concernées comme par l’administration en charge de ces problèmes ;

  • enfin le besoin indispensable qu’il y a de contrôler la profession, comme le Ministre de la Justice lui-même avait tenté de le faire comprendre au Gouvernement en proposant, en vain, la mise en place de commissions régionales de discipline, proposition qui avait d’ailleurs eu l’agrément de vos services.

 

Pour vous montrer que le comportement des syndics ne mérite pas vraiment les félicitations que vous leur avez adressées, vous trouverez jointe la lettre envoyée à la DGCCRF il y a quelques jours et qui met en évidence une pratique particulièrement répréhensible du groupe CITYA.

 

Dans l’espoir que vous pourrez aussi pendre en compte les difficultés des copropriétaires face à leurs syndics professionnels et restant à votre disposition pour approfondir ces questions, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de notre haute considération.

 

Fernand Champavier Ketty EVEN

Président de l’ARC. Présidente de l’UNARC.

 

P.J : Lettre à la DGCCRF concernant le comportement du groupe CITYA ».

 

A noter que Dominique BRAYE, le Président de l’ANAH, vient de nous donner raison puisque dans son rapport sur les copropriétés remis le 19 janvier dernier précisément à Benoist APPARU (voir LIEN abus numéro 3014) il énumère les mesures qu’il faudrait prendre pour mieux contrôler la profession de syndic et ses pratiques) en particulier :

 

  • la mise en place de commissions régionales de discipline ;

  • la mise en place du compte bancaire séparé ;

  • la formation des syndics, etc.

 

Nous espérons que Benoist APPARU a lu attentivement ce rapport (voir http://arc-copro.fr/site/actual/actudumo/0112/rapport.htm)

 

 

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Planète Copropriété et le « fonds travaux »

Planète Copropriété et le « fonds travaux »

 

L’ARC est fière d’être l’un des membres fondateurs de l’Association Planète Copropriété (qui compte aujourd’hui plus de 50 organisations ou institutions adhérentes de tous horizons).

 

Planète Copropriété - dont nous reparlerons bientôt - diffuse cette semaine un Communiqué de Presse très intéressant et très dense sur un des sujets qui nous tiennent à cœur : le fonds travaux.

 

 

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