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ABUS N° 3034 - Tagerim-languedoc

ABUS N° 3034 - Tagerim-languedoc

 

L’ARC-Languedoc revient sur une affaire intéressante :
 
« Bonjour,
 
Nous revenons sur l’abus http://arc-copro.fr/site/abus/0112/abus2996.htm
 
L’ARC LANGUEDOC a été contactée par le conseil syndical d’une autre résidence à Montpellier, laquelle a subit exactement le même sort, à savoir la convocation de l’AG sans concertation avec le conseil syndical.
 
Bien informé, ce dernier a exigé son annulation. CICG s’est exécuté et l’AG sera convoquée prochainement, après avoir établi l’ordre du jour avec le CS.
 
Il est utile de rappeler que les copropriétaires bailleurs ayant confié la gestion à CICG reçoivent des nouveaux mandats de gestion locative (à signer avec TAGERIM) dont il est demandé le renvoi sous quelques jours, dans le but d’éviter la signature d’un mandat chez une autre agence.
 
On peut comprendre que TAGERIM (LANGUEDOC en l’occurrence) souhaite rentabiliser son investissement et éviter le départ de clients suite à cette reprise, mais il y a l’art et la manière. Ce point a été totalement oublié par la Direction de TAGERIM.
 
 
Cordialement,
ARC Languedoc ».
 
Abus

ABUS N° 3024 : Des syndics qui ont peur de l’ARC ? pas possible !

ABUS N° 3024 : Des syndics qui ont peur de l’ARC ? pas possible !

I. Des conseils syndicaux qui adhérent
 
Revient le temps des assemblées générales et les conseils syndicaux se disent : « Si on adhérait à l’ARC pour contrôler les comptes, préparer l’assemblée générale, négocier le budget, etc. ».
 
 Le conseil syndical se réunit, décide d’adhérer à l’ARC, en informe le syndic et celui-ci - uniquement bien sûr quand il n’est pas rassuré et craint un conseil bien « conseillé » - lui répond : « Ah ! mais non, l’adhésion doit obligatoirement être votée par l’assemblée générale », ce qui est évidemment totalement faux (voir : http://arc-copro.fr/site/infos/adh%E9rer%E0l%27ARC.pdf ).
 
Voici - à titre anecdotique, le mail d’un syndic à son conseil syndical (syndic, dont nous taisons le nom pour l’instant à la demande du conseil sydncial) et notre réponse au conseil syndical :
 
II. Le mail du syndic
 
« Cher Monsieur,
 Je prends acte des résolutions du Conseil Syndical d’adhésion à l’Arc.
 Concernant la validité d’un contrat nouveau sans passer par l’assemblée générale : une telle décision est contraire aux dispositions du règlement de la copropriété. De plus, selon les résolutions de l’assemblée générale vous devez faire jouer la concurrence, ce qui n’est pas le cas.
 De fait, si un seul des copropriétaires engage une procédure en nullité de cette décision, vous pouvez être certain de perdre et de voir le Conseil syndical et le Syndic condamnés.
 Merci de nous transmettre la proposition d’adhésion que nous mettrons à l’ordre du jour de la prochaine assemblée, décision qui sera votée à la majorité de l’article 24.
 Bien cordialement ».
 
III. Réponse au conseil syndical
 
« Cher Monsieur,
 
Vous avez bien raison de vouloir adhérer à l’ARC. Votre syndic est en effet un drôle de professionnel.
 
1.       L’article 27 d’Ordre public du décret du 17 mars 1967 stipule : « Le conseil syndical peut se faire assister par toute personne de son choix » (personne physique ou morale comme une association).
2.       Cela veut dire que le conseil syndical n’a pas à faire ratifier ce choix par l’assemblée générale ni à soumettre à l’assemblée générale. le contrat d’adhésion à une association. Heureusement d’ailleurs, car beaucoup de syndics arrivent à influencer les assemblées générales. C’est ce que le législateur a voulu éviter.
3.       Les contrats visés par le syndic dans sa réponse sont les contrats qui concernent le syndicat des copropriétaires, non celui signé par le président du conseil syndical autorisé par la majorité des membres du conseil syndical dans le cadre de l’article 27 précité.
4.       En ce qui concerne le règlement de la cotisation, vous le ferez ratifier par la prochaine assemblée générale dans le cadre du budget 2012.
 
En général il faut se méfier des syndics qui obligent un conseil syndical à passer par le vote d’une future assemblée générale pour adhérer.
 
J’espère avoir répondu à votre question.
 
Bien cordialement.
 
Bruno DHONT
Le directeur »
 
Abus

Audit énergétique obligatoire : le décret est paru restez zen et venez nous voir

Audit énergétique obligatoire : le décret est paru restez zen et venez nous voir

 

I. Une obligation inapplicable pour le moment
 
Depuis le 1er janvier 2012 les copropriétés avec chauffage collectif sont théoriquement astreintes à une nouvelle obligation : faire procéder soit à un Diagnostic de Performance Energétique-collectif (copropriétés jusqu’à 49 lots principaux et annexes) soit à un Audit énergétique (au-delà de 49 lots principaux et annexes).
 
Elles ont, pour cela, jusqu’au 1er janvier 2017...
 
Un premier décret vient de sortir concernant l’audit énergétique, décret qui reste, cependant,  inapplicable en l’absence d’arrêté(s) d’application (voir le lien à la fin de l’article).
 
II. Faire attention
 
Nous reviendrons longuement sur ce décret puis son arrêté pour expliquer ce que doit contenir cet audit, QUI peut le faire et surtout COMMENT il doit être fait.
 
Pour l‘instant, contentez-vous de vous méfier si votre syndic ou un bureau d’études vous fait des propositions.
 
III. Un audit, oui, mais pas n’importe comment : « l’audit partagé »
 
Beaucoup de copropriétaires vont sans doute protester à cause de cette nouvelle obligation.
 
À l’ARC nous avons décidé d’utiliser cette obligation au mieux des intérêts des copropriétaires et d’aider les copropriétaires à maîtriser la situation.
 
Nous sommes donc en train de mettre en place AVEC et POUR nos adhérents une démarche innovante qui va leur permettre :
 
de disposer d’un bon audit énergétique (complet, compréhensible) ;
de payer moins cher ;
d’être associé à la réalisation de cet audit pour mieux pouvoir l’utiliser.
 
C’est ce que nous appelons l’« audit partagé ».
 
Si vous êtes adhérents collectifs à l’ARC et êtes concernés par cette obligation, vous pouvez nous contacter (contact@copropriete-services.fr) pour vous associer à cette nouvelle aventure.
 
Voici le texte du décret du 27 janvier 2012 : LIEN
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025208972&dateTexte=&categorieLien=id
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Action

Les propositions de Dominique BRAYE, Président de l’ANAH

Les propositions de Dominique BRAYE, Président de l’ANAH

 
Pour ceux qui sont un peu paresseux et ne veulent pas lire les 164 pages du rapport « BRAYE », LIEN voir http://arc-copro.fr/site/actual/actudumo/0112/anah.htm voici un résumé. Ceux qui connaissent l’ARC sauront d’où viennent ces propositions.
 
1. Modifier les règles de « gouvernance » des copropriétés et plus particulièrement :
 
obliger à la constitution de fonds travaux (sécurisés, placés, contrôlés par les copropriétés) attachés aux lots ;
obliger à la réalisation d’un diagnostic « bâti » périodique (tous les dix ans) ;
obliger la mise au point d’un plan pluriannuel de travaux.
 
2. Améliorer et encadrer la gestion des syndics professionnels et plus particulièrement :
  • obliger l’ouverture de comptes séparés sans dérogation possible ;
  • contrôler la fonction de syndic en renforçant les contrôles et les sanctions rapides ;
  • normaliser les contrats et empêcher les abus et dérives en matière d’honoraires.
 
3. Développer l’action de prévention dans les copropriétés et notamment :
  • favoriser la formation des copropriétaires et des conseillers syndicaux ;
  • mettre en place au niveau local des dispositifs de repérage des fragilités et d’intervention précoce sous le contrôle des collectivités ;
  • favoriser l’aide à la bonne gestion des copropriétés.
 
4. Améliorer sensiblement les dispositifs ou outils curatifs et notamment :
  • les procédures de recouvrement des charges et le superprivilège du syndicat des copropriétaires ;
  • les procédures de redressement judiciaires ;
  • les travaux d’office ou procédures de substitution.
 
Nous allons maintenant tout faire pour :
  • obliger les Ministres du Logement, de la Justice et de la Consommation à se prononcer ;
  • les obliger à agir autrement qu’en prêtant une oreille trop attentive aux fédérations des syndics comme ils en ont trop pris l’habitude de le faire.
Actions et Actus
Action

Le coup de « colère » de 60 Millions de Consommateurs

 

N° 3025

Le coup de « colère » de 60 Millions de Consommateurs

 
Il est rare que l’éditorial du mensuel de l’Institut National de la Consommation soit aussi violent que celui du numéro de février 2012. Les Pouvoirs publics devraient d’ailleurs bien mesurer - à travers cet éditorial et le dossier spécial de douze pages consacré par « 60 Millions de Consommateurs » aux contrats de syndic - combien l’exaspération des copropriétaires est à son comble et en tirer - enfin - les conséquences.
 
Voici quelques extraits de cet éditorial que nos ministres seraient bien avisés de lire et de méditer. (Les parties en gras sont soulignées par l’ARC).
 
«  Les abus des syndics. Un scandale
 
La défense des consommateurs exige de la combativité, de la ténacité et... beaucoup de patience. 
L’histoire le montre, la victoire, même mince parfois, est toujours au bout du chemin. Il est pourtant un dossier qui fait exception : celui des syndics de copropriété. Leurs pratiques ne s’améliorent pas. Elles empirent.
 
(...)
 
 Il aura fallu attendre mars 2010 pour que Hervé Novelli, alors secrétaire d’État à la Consommation, se décide à publier un arrêté dans ce sens. Cet arrêté pris, près de trois ans après l’avis du CNC, sans tenir compte de l’évolution de la situation, flou sur la définition de la gestion courante et sur les prestations particulières, est imparfait. Est-il au moins respecté ? 
Notre service juridique a analysé plus de 600 contrats (...). Il a retenu tous ceux qui ont été rédigés après l’arrêté en question, 282 au total, pour vérifier leur conformité. Le résultat nous stupéfie : surfacturations, prestations fantaisistes, frais prohibitifs, rien ne semble arrêter les cabinets de syndics, tout particulièrement ceux des grands réseaux.
 
Pourquoi bénéficient-ils d’une telle complaisance de la part des pouvoirs publics ? Pourquoi, par exemple, le compte bancaire séparé qui permettrait une comptabilité plus claire de chaque copropriété, n’est-il toujours pas imposé ? Il était pourtant prévu en 2000 par loi SRU.
 
En juin 2010, un projet de loi devait l’imposer. Il a été abandonné, preuve de la puissance du lobby de l’immobilier, peu enclin à abandonner les profits tirés des milliards d’euros laissés en dépôt par les copropriétaires pour couvrir les charges. Cette situation intolérable ne peut plus durer. Il faut qu’une loi ferme et claire moralise les pratiques et interdise la trentaine d’anomalies que la Commission des clauses abusives a relevé dans les contrats. 
Il faut aussi multiplier les contrôles et appliquer des sanctions dissuasives pour mettre au pas les professionnels récalcitrants. Il faut mettre un terme à ce scandale ».
 
Nous donnons dans un article spécial : « 60 Millions de consommateurs et les abus des syndics », des extraits de ce dossier spécial du mois de février.
Actions et Actus
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« 60 Millions de Consommateurs et les syndics »

 

N° 3026

« 60 Millions de Consommateurs et les syndics »

 
Comme annoncé dans notre LIEN abus numéro 3015 « 60 Millions de Consommateurs » a réalisé un dossier de douze pages sur les abus des syndics.
 
Voici quelques extraits de ce dossier que nous vous invitons à lire intégralement en vous procurant le « 60 Millions » du mois de février.
 
Lire aussi sur notre site cette semaine LIEN abus numéro 3025 « Syndics : le coup de colère de 60 millions ». 
 
 
Pour la première fois, «60» a comparé les réseaux de syndics et regardé à la loupe 282 contrats venant de toute la France. À peine 2 % d'entre eux sont acceptables.
 
(...) 
 
Un syndic compétent, un bien précieux
(...)
Un projet de loi plutôt gênant [pour les syndics] 
Sur les 282 contrats que nous avons étudiés (195 cabinets indé­pendants et 87 agences issues de réseaux nationaux) seuls 4, selon nous, sont quasiment conformes aux lois et règle­ments en vigueur. Cette profession, dont les prin­cipaux réseaux sont aux mains de fonds d'investissement, a la particularité d'enfreindre massi­vement certains articles de loi qui la régissent, ainsi que l'ar­rêté Novelli du 19 mars 2010. Arrachée de haute lutte, cette réglementation formalise le contrat de syndic, notamment en énumérant les tâches relevant de la gestion courante. Un pas en avant en 2010, mais un en arrière en 2011. Suite à l'affaire Urbania, qui a révélé de curieux arrangements entre ce syndic et certaines banques, une loi devait, entre autres, instituer le compte bancaire séparé sans dérogation possible. Mais le lobby immobi­lier l'a fait capoter avant même sa présentation au Parlement. Ce n'est que partie remise.
 
 
Les nouveaux abus à traquer
 
Malgré l'encadrement des contrats, les copropriétaires subissent encore de nombreux abus, divers et variés, contre lesquels ils peuvent désormais se prémunir. Voici les principaux.
 
Bonne nouvelle pour les copro­priétaires : la Commission des clauses abusives (CCA) a métho­diquement recensé les abus dans les contrats de syndic, et a dégotté une trentaine de clauses abusives et/ou illicites. Elle en recommande la suppression. Les copropriétaires peuvent d'ores et déjà se servir de cette Recommandation du 15 septembre 2011 pour négocier leur contrat. Au pire, il leur faudra saisir le juge pour rendre caduques ces dis­positions. Pour rendre la réglementation plus simple et plus protectrice, les pouvoirs publics seraient quand même bien ins­pirés de revoir l'arrêté du 19 mars 2010, le fameux arrêté Novelli, qui régit le contenu des contrats de syndic, afin d'y introduire de légitimes protections juridiques issues de cette Recommandation. En attendant, ces clauses récem­ment considérées comme abu­sives existent dans nombre de contrats. Elles gênent les com­paraisons des tarifs, et pénali­sent les copropriétaires.
 
Trop d’âpreté au gain. Des frais qui se dédoublent.
 
Dans les contrats de certains petits malins, la même presta­tion est délivrée plusieurs fois, sous des noms différents : « création du carnet d'entre­tien », « tenue du carnet d'en­tretien», «mise à jour», et pourquoi pas « nouvelle reliure » ou « entretien du carnet d'entre­tien »... C'est d'autant plus abu­sif que l'établissement et la mise à jour du carnet d'entretien ne sont pas facturables. On peut jouer au même petit jeu avec le contentieux : « suivi de la procé­dure contentieuse», «clôture du compte contentieux » et ainsi de suite. Là encore, l'accumula­tion de frais pour un même tra­vail est abusive.
 
Autre invention redoutable, les doubles facturations, qui ont essaimé ces dernières années, après avoir germé dans le cerveau des pontes des réseaux nationaux. Le principe est très simple : à côté de l'en­caissement des honoraires pour la gestion courante, de grands cabinets taxent une seconde fois, au titre de prestations parti­culières, certaines tâches qui entrent pourtant dans cette ges­tion courante. Par exemple, cer­tains contrats facturent en sus les appels d'offres, les études de devis et de mise en concurrence. D'autres missions basiques du syndic, pour lesquelles ils sont déjà payés, sont concernées, comme sa présence à l'assem­blée générale annuelle ou au conseil syndical le précédant. Certains tarifent la transmission au syndic successeur, ou la ges­tion de comptes et la transmis­sion des archives. 
 
La facturation en sus de fournitures, comme le registre d'assemblée ou les imprimés obligatoires, de frais de corres­pondance, mais aussi de frais administratifs, de tirage, d'af­franchissement et d'achemine­ment pour les activités de production de documents est une autre mauvaise plaisanterie couramment pratiquée. Les contrats omettent bien sûr d'in­diquer en quoi ces services se distinguent de prestations déjà rémunérées au titre de la gestion courante ou de prestations particulières. Or la CCA estime clairement abusif le fait de men­tionner des prestations particu­lières imprécises. Cela empêche de déterminer si elles sont ou non incluses dans une prestation de gestion courante, « offrant ainsi la possibilité de rémunérer deux fois la même prestation ». L’idéal serait d'établir une défini­tion précise de ce que recouvre la gestion courante...
 
[Note de l’ARC : Selon nous, il faut plus précisément : 
  • définir ce qu’est la gestion courante ;
  • définir de façon limitative ce qui peut être facturé en plus dans le contrat, toute prestation non prévue devant faire - comme pour les honoraires pour travaux - l’objet d’une résolution spéciale en assemblée générale].
 
Pas assez de nuances. Des tarifs à négocier.
La fixation a priori de frais priva­tifs concernant tel ou tel copro­priétaire constitue aussi une source de facturation abusive. L’exemple le plus flagrant est celui du copropriétaire qui vend son appartement. 
Le syndic doit alors remplir un questionnaire pour le notaire, qu'on appelle état daté : au maximum deux heures de travail pour le cabinet. Pourquoi, dans ce cas, le ven­deur devrait-il payer la somme exorbitante (jusqu'à 600 € !) mentionnée dans le contrat passé entre le syndic et l'im­meuble ? La CCA estime que cette rémunération doit faire l'ob­jet d'un prix convenu entre ven­deur et cabinet, hors du contrat.
 
Même chose pour la ribam­belle de prestations particu­lières, qui n'ont rien à faire dans un contrat. En effet elles relèvent d'une facturation - éventuelle -de gré à gré : l'accès par Internet à la page personnelle du copro­priétaire, la commission pour la recherche d'un prêt, l'aide aux déclarations fiscales, la mise en place d'un échéancier de paie­ment, l'établissement d'un pro­tocole pour règlement de la dette, d'un décompte des char­ges locatives ou d'attestation de travaux...Tout cela doit être né­gocié directement avec chaque copropriétaire. Qu'on se le dise !
 
Les honoraires sur les tra­vaux posent aussi problème. Selon notre étude, une infime minorité de cabinets respecte l'article 18-1 A de la loi 65-557 de 1965, modifié en 2010 ! Cet arti­cle précise que sur la plupart des travaux votés en assemblée des copropriétaires, le montant des honoraires à verser au syndic doit être décidé par cette même assemblée lors d'une résolution à part. Il ne peut donc pas être mentionné d'autorité dans le contrat. Cette rémunération dépend, en effet, de l'importance et de la complexité de chaque chantier. Et il faut autant de déci­sions sur ce que percevra le cabi­net qu'il y aura de travaux décidés. C'est très clair. Pourtant, 95 % des contrats que nous avons épluchés prévoient un pourcentage sur les travaux.
 
Des abus de pouvoir. Quand le syndic décide seul.
 
Pour éviter toute tentation de compenser les pertes relatives à un immeuble en puisant dans la trésorerie d'un autre (et pour évi­ter qu'un syndic s'évapore avec toutes les caisses), la loi SRU de 2000 oblige les cabinets à ouvrir un compte bancaire séparé au nom de chaque copropriété... sauf si l'assemblée générale l'au­torise à y déroger. Les cabinets, qui trouvent un intérêt financier à conserver un compte unique, ont donc systématisé la surfactura­tion du compte séparé pour obtenir une dérogation de l'as­semblée générale. Certains ne s'embarrassent même pas avec la dérogation et continuent à tra­vailler avec le compte unique. Selon l'Association des respon­sables de copropriété (ARC), seuls 15 % des immeubles seraient gérés en compte séparé. La dérive est donc massive. 
 
Certains contrats laissent croire que « le principe est celui de l'ouverture d'un compte unique alors que la loi prévoit le contraire », constate la CCA elle estime abusif de rémunérer à part l'ouverture d'un compte séparé, alors que celle-ci doit figurer au titre des prestations courantes. De même, le compte unique ne doit pas être présenté comme le seul compte bénéfi­ciant d'une garantie financière, comme osent le faire certains cabinets. La mise en garde est cependant insuffisante pour ren­verser la tendance. Il faut donc légiférer pour obliger les cabinets à ouvrir un compte bancaire séparé, sans dérogation possi­ble, comme le demandent toutes les associations représentant les copropriétaires.
 
 
Un autre abus concerne les placements. Selon l'article 35-1 du décret du 17 mars 1967, c'est l'assemblée générale qui décide, s'il y a lieu, du place­ment des fonds versés et de l'affectation des intérêts produits par ce placement. Or certains contrats prévoient que ces intérêts sont automati­quement versés au syndic. Ben voyons !
 
 
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CONSEIL N° 3031 - Certificat d’Economie d’Energie (CEE) : comment récupérer, grâce à l’ARC, des CEE pour des travaux réalisés en 2011 et bien négocier ses CEE 2012

CONSEIL N° 3031 - Certificat d’Economie d’Energie (CEE) :  comment récupérer, grâce à l’ARC, des CEE pour des travaux réalisés en 2011 et bien négocier ses CEE 2012

 

I. Contexte 
 
Premier point
 
En 2011 de nombreuses copropriétés qui ont procédé à des travaux d’économies d’énergie (voire à l’installation d’une chaudière à condensation) n’ont pu obtenir de l’argent via les C.E.E., Certificats d’Economie d’Energie.
 
Or, suite à une action de l’ARC les copropriétés concernées (travaux fait en 2011) vont pouvoir récupérer des C.E.E.
 
Deuxième point
 
Aujourd’hui les C.E.E. sont payés de 1 à 4 € le mégawatt économisé, selon la qualité des négociations.
 
Certains gros syndics, architectes ou bureaux d’études ont passé des accords avec des fournisseurs comme EDF et sont commissionnés pour cela mais - de ce fait - n’obtiennent que des prix très faibles (à noter, d’ailleurs, que les syndics qui sont commissionnés sont en infraction).
 
Voici un dossier réservé aux adhérents collectifs à l’ARC, pour savoir :
 
  • comment récupérer des C.E.E. pour des travaux faits en 2011 ;
  • comment obtenir de meilleurs prix que ce que votre syndic, architecte ou bureau d’études, a obtenu,
 
II. Comment faire ?
 
Le dispositif des CEE est un des rares dispositifs qui permettent à une copropriété réalisant des travaux d’économies d’énergie de bénéficier d’une aide financière. (Nous avons déjà présenté ce dispositif à plusieurs reprises, par exemple dans cet article : http://arc-copro.fr/site/gerer/0311/cee.htm ).
 
 
1. L’action a payé
 
Un décret du 29 décembre 2010 entrant en vigueur trois jours plus tard, le 1er janvier 2011, a brusquement durci les règles d’obtention des CEE. Alors qu’elles avaient comptabilisé le montant des CEE leur plan de financement, de nombreuses copropriétés n’ont donc pas pu bénéficier de ces aides, car elles ne remplissaient pas les nouvelles conditions requises. En effet, il aurait fallu qu’elles prouvent, en produisant un ordre de service (ou tout élément contractuel), détaillant la contribution apportée par l’entreprise), que l’entreprise à qui elle comptait vendre ses CEE avait joué un rôle actif et incitatif dans leur opération de travaux, antérieurement au déclenchement des travaux.
 
L’ARC a donc entrepris de dénoncer cet état de fait, et obtenu un aménagement pour les travaux réalisés entre le 1er janvier et le 30 septembre 2011.
 
 
2. Comment récupérer vos CEE de 2011 ?
 
Suite, en effet, à l’action de l’ARC auprès des ministères de l’Environnement et de l’Économie, ceux-ci ont récemment annoncé qu’ils instauraient une « période de tolérance » (dans leur dernière lettre d’information sur les CEE : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/111201_lettre_d_information_CEE-pdf.pdf). Cette « période de tolérance » concerne les demandes de CEE pour des travaux ayant été réalisés entre le 1er janvier et le 30 septembre 2011. Vous pouvez bénéficier de ces dispositions jusqu’au 31 mars 2012.
 
Pour les travaux réalisés pendant la « période de tolérance », il vous suffit de rédiger, une attestation sur l’honneur que l’entreprise souhaitant acheter vos CEE a joué un rôle actif et incitatif antérieurement aux travaux.
 
Exemple de rédaction d’attestation :
« Je, soussigné [...], bénéficiaire de l'opération d'économies d'énergie, atteste  sur  l'honneur que [nom de l’entreprise qui vous achète les CEE] a eu un rôle incitatif et actif dans ma décision d'entreprendre cette opération d'économies d'énergie. Cette contribution active et incitative est intervenue antérieurement au déclenchement de l'opération et s'est manifestée par ….[à indiquer obligatoirement] 
Exemples : une incitation financière d'un montant de XX € et/ou un prêt bonifié et/ou conseils sur les économies d'énergie et les technologies performantes adaptées aux besoins du bénéficiaire fournis par XXX le XX/XX/201X et/ou diagnostic énergétique réalisé effectué par XXX le XX/XX/201X, ... »
 
Par la suite, la société à qui vous vendez les CEE enverra ce document à l’administration concernée.
 
 
3. Comment négocier au meilleur prix vos CEE avec l’ARC ?
 
Il est toujours intéressant de mobiliser des CEE dès que vous faites des travaux d’économies d’énergie. On obtient par exemple facilement 10.000€ de financement pour une nouvelle chaufferie coûtant en tout 60 000€ avant déduction des aides.
 
Mais attention, les différences de prix obtenus pour les CEE peuvent être importantes (allant de 1 € du mégawatt économisé à 4 € !) selon à qui vous vous adressez. Pour savoir à quel prix négocier les CEE, vous pouvez consulter les cotations des CEE à la page suivante :
https://www.emmy.fr/front/cotation.jsf
 
Pour obtenir des prix intéressants, il faut absolument éviter le rabattage par les entreprises et les syndics : voir notre article complet sur ce sujet :
 
 
Les adhérents collectifs de l’ARC peuvent bénéficier de nos conseils à ce sujet et surtout de nos négociations avec certains « acheteurs ».
 Grâce à ces conseils, nos adhérents arrivent fréquemment à obtenir 25 % d’aides en plus que le montant initialement proposé, voire jusqu’au double !
 
 
Dossier conseils
Conseil

CONSEIL N° 3030 - Tarifs gaz : attention aux affirmations erronées des compagnies du groupe « gaz européen »

CONSEIL N° 3030 - Tarifs gaz : attention aux affirmations erronées des compagnies du groupe « gaz européen » 

I. « Gaz européen »
 
Nous vous avons récemment alerté au sujet de Gaz de Paris qui donne des informations trompeuses aux copropriétés, en affirmant qu’elles pourront retourner au tarif réglementé après avoir souscrit un contrat en offre de marché. Or nous venons de découvrir que l’entreprise Gaz de Lille « qui fait partie du même groupe que Gaz de Paris (« Gaz européen ») » affirme la même chose aux copropriétés situées sur son territoire. Il semblerait donc que les membres du Groupe Gaz-européen donnent des informations trompeuses aux copropriétaires, affirmant que le retour au tarif réglementé leur est possible alors qu’il ne l’est pas !
 
 
II. Pourquoi une copropriété ne peut (malheureusement) pas retourner aux tarifs réglementés ?
 
Rappelons que cette impossibilité est fixée par le Code de l’Énergie, article L445-4. 
 
Seuls les usagers qui consomment moins de 30.000 kWh par an peuvent revenir au tarif réglementé. Or 30.000 kWh c’est la consommation d’un pavillon ou de deux logements...
 
Les précédentes dispositions (fixées dans la loi n°2005-781) et leurs versions modifiées (par les lois n° 2010-607 et n° 2010-1488) ont été supprimées par la loi NOME (décembre 2010) et par l’ordonnance du 9 mai 2011…
 
On comprend qu’il soit un peu compliqué pour un profane de s’y retrouver… mais pour un professionnel ? En tout cas, vous avez à présent toutes les armes pour défendre votre point de vue face aux professionnels et aussi face aux syndics (voir notre LIEN abus http://arc-copro.fr/site/abus/0112/abus2985.htm) !
 
Dossier conseils
Conseil

Compteurs Linky : encore un effort, Monsieur le ministre

 

ACTU N° 3028

Compteurs Linky : encore un effort, Monsieur le ministre

 

I. Le monde associatif a déjà fait économiser 8 milliards d’euros aux consommateurs
 
Les compteurs communicants sont au cœur d’une vive polémique depuis plus d’un an. Les enjeux sont de taille. Il s’est d’abord posé le problème du coût : rappelons que pendant longtemps il était prévu que ce soit les consommateurs qui supportent les 8 milliards d’euros d’investissement. Grâce à la mobilisation de certaines associations (UFC-Que Choisir, ARC, UNARC, etc.) et à nos interventions répétées auprès du Ministère de l’Industrie mais aussi de la Commission de Régulation de l’Energie, nous avons obtenu satisfaction sur ce point. Vous trouverez sur notre site les différents articles, dossiers et courriers adressés aux Pouvoirs publics (dans la barre de recherche de notre site internet, tapez « Linky » ou « compteur communicant » ou encore « compteur intelligent »).
 
 
II. Ce qu’il faut encore faire pour avoir un dispositif intéressant pour l’usager
 
Un autre point primordial est celui de l’intérêt du dispositif pour l’usager, sur lequel nous avons fait le point dans notre article :
http://arc-copro.fr/site/abus/0711/abus2772.htm.
 
Résumons. Pour que le compteur Linky soit intéressant pour l’usager, c’est-à-dire pour qu’il lui fasse faire des économies, plusieurs conditions sont nécessaires :
  • que l’occupant dispose gratuitement d’une information à l’intérieur de son logement ; cela nécessite l’installation d’un « boîtier déporté » ;
  • que l’occupant puisse utiliser au quotidien les informations fournies sur le boîtier déporté pour réduire sa consommation ; pour cela, il faut que la consommation communiquée le soit en temps réel ;
  • que les tarifs proposés aux occupants soient compréhensibles (le but est d’éviter absolument la situation rencontrée sur le marché des téléphones portables où il faut être ingénieur pour comparer les offres des différents fournisseurs) ;
  • que les tarifs proposés permettent aux occupants équipés en chauffage électrique de se chauffer l’hiver ; pour cela il faut garantir que le prix ne suive pas la loi de l’offre et de la demande en augmentant quand la demande est forte, sinon ce dispositif plongera encore plus de monde dans la « précarité énergétique ».
 
 
III. L’ARC continue à militer pour obtenir les garanties souhaitées
 
L’arrêté du 4 janvier 2012 montre que les démarches de l’ARC semblent avoir porté sur un point : la nécessité pour l’occupant d’avoir accès aux informations du compteur intelligent. Malheureusement le dispositif proposé actuellement est loin d’apporter les garanties indispensables, que nous venons d’énoncer, pour permettre aux usagers de faire des économies. Nous relevons différentes dispositions pouvant poser problèmes :
 
1. Concernant l’enjeu lié à la présence d’un boîtier déporté, l’arrêté n’est pas clair, et parle « d’interface locale de communication électronique », expression dont on ne sait pas ce qu’elle recouvre : dans le pire des cas, il s’agirait simplement d’une information au niveau du compteur lui-même, donc à l’extérieur des logements (les compteurs Linky ne sont quasiment jamais installés dans les logements) ; on est donc très loin du boitier déporté placé à l’intérieur du logement que nous réclamons (voir ci-dessus) ; 
 
2. Par contre, nous sommes très inquiets concernant l’enjeu lié à la clarté des offres tarifaires : il est prévu l’affichage de pas moins de dix tarifs par fournisseur, avec des prix adaptés en fonction des consommations ; nous n’imaginons pas qu’il puisse être facile pour le consommateur de déterminer quel est le tarif le plus intéressant à partir d’un tel affichage ;
 
3. Rien n’est prévu pour la protection des usagers contre les hausses de prix en période de forte demande d’électricité ;
 
4. Enfin, et même si le Ministre a de nouveau confirmé la gratuité du dispositif, rien n’est précisé dans l’arrêté.
 
 
L’ARC va donc continuer à agir auprès de Monsieur Eric Besson, (puis de son successeur), ministre en charge de ce dossier, non seulement, pour que des réponses précises et positives nous soient apportées sur les caractéristiques du boîtier déporté, sa gratuité, et la protection des usagers contre les futures « offres » tarifaires, mais aussi que ces réponses se traduisent dans des textes clairs et compréhensibles par tous. Ce n’est pas gagné, malheureusement..
 
 
« Ministère de l’Économie 
des Finances et de l’Industrie
Monsieur le Ministre Éric BESSON 
139 rue de Bercy
75012 PARIS
 
Paris, le 26 janvier 2012
 
Objet : compteur Linky
 
 
Monsieur le Ministre,
 
Comme vous le savez sûrement, les associations que nous présidons - Association des Responsables de Copropriété et Union Nationale des Associations de Responsables de Copropriété  - font partie des associations reconnues comme représentatives des copropriétaires auprès des ministères en charge des problèmes de copropriété (Logement, Justice, Économie, Travail, Santé, Écologie). C’est d’ailleurs à ce titre que l’ARC est membre permanent de la Commission Nationale Relative à la Copropriété (douze membres) qui siège auprès du Ministre de la Justice.
Nos associations s’attachent depuis longtemps à faire baisser les charges des copropriétaires - de plus en plus lourdes comme le montrent toutes les études récentes consacrées à ce sujet - notamment du fait de l’augmentation des prix de l’énergie ces dernières années. C’est la raison pour laquelle nous suivons avec beaucoup d’attention les problèmes posés par les compteurs « communicants », et que nous vous avons dernièrement saisis à ce sujet (lettre du 5 octobre 2011).
Nous avons donc été très attentifs à l’arrêté du 4 janvier 2012, dont nous rendons compte pour les copropriétaires sur notre site internet (copie ci-jointe de notre article). 
Comme vous le savez, tous les problèmes actuels posés par les compteurs communicants concernent l’accès aux informations et l’utilisation de ces informations par les consommateurs. C’est la raison pour laquelle nous sommes très étonnés de constater que le dispositif du « boîtier déporté » n’est pas explicitement prévu et décrit dans l’arrêté. De même nous regrettons que l’arrêté n’apporte pas de garanties sur les problèmes de lisibilité des tarifs et donc sur la protection des habitants contre les hausses de prix.
Quant à la gratuité du dispositif, nous saluons vos interventions à ce sujet, mais nous sommes inquiets de constater qu’elles ne sont à ce jour - sauf erreur de notre part - transcrites dans aucun texte législatif ou réglementaire. En effet, à ce jour ce sont toujours les dispositions de l’article 5 du décret du 31 août 2010 qui s’appliquent, dispositions qui prévoient un financement par les usagers dans le cadre de la taxe « turpe ».
 
Vous remerciant de votre réponse sur ces sujets essentiels pour les usagers de l’électricité, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de notre haute considération.
 
Fernand Champavier Ketty EVEN
Président de l’ARC. Présidente de l’UNARC.
 
PJ : 1 ».
 
Actions et Actus
Action

CONSEIL N° 3027 - Ascensoriste « malin » et loi CHATEL : la DGCCRF donne entièrement raison à l’ARC

CONSEIL N° 3027 - Ascensoriste « malin » et loi CHATEL : la DGCCRF donne entièrement raison à l’ARC

 

I. Retour sur les ascensoristes
 
Les grands ascensoristes sont des gens très malins (pour notre malheur) et avaient inventé un moyen de contourner la loi CHATEL particulièrement révoltant (voir notre LIEN abus numéro 2894 qui vous en dira plus que nécessaire).
 
II. Action de l’ARC et de l’UNARC
 
Vous nous connaissez : face à ces entourloupes de bas étages nous nous indignons mais surtout nous agissons :
 
a) un argumentaire particulièrement convaincant avait été élaboré à l’attention de nos chers adhérents ;
b) une saisine de la DGCCRF avait été lancée par notre Président, Fernand Champavier et la Présidente de l’UNARC Ketty Even.
 
III. Une réponse très satisfaisante de la DGCCRF
 
Nous venons de recevoir une réponse très claire de la DGCCRF et sommes donc tout à fait ravis de la  livrer à nos adhérents et lecteurs.
 
Conséquence : si un ascensoriste refuse d’accepter votre résiliation et vous oppose sa facture « maline », photocopiez-lui ce courrier et - si ce n’est pas encore fait -pensez à adhérer à l’ARC ou à une association membre de l’UNARC.
 
Voici la réponse de la DGCCRF :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dossier conseils
Conseil

ACTU N° 3033 - Locations meublées touristiques à Paris : Quel est l’état des discussions ?

ACTU N° 3033 - Locations meublées touristiques à Paris :  Quel est l’état des discussions ? 

 

Suite à différentes plaintes de nos adhérents déplorant de nombreuses nuisances liées à l’occupation d’appartements de la Capitale, loués pour de courtes durées à des touristes, nous avons saisi à plusieurs reprises la Ville de Paris à ce sujet. 
 
Or la Ville de Paris a justement engagé une réflexion sur cette question des locations en « meublés touristiques », locations de courtes durées (à la journée, à la semaine ou au mois) et y a associé l’ARC, en tant que principale association de conseils syndicaux et de syndics non professionnels. 
 
L’ARC a participé aux groupes de travail organisés afin de connaître les solutions concrètes à mobiliser en cas de problèmes posés par une location en meublé touristique en copropriété. 
 
Voici un petit compte-rendu des discussions ayant eu lieu lors des groupes de travail sur le sujet, ainsi que les réactions de l’ARC. 
 
 
I. Retour la réflexion en cours
 
La première réunion a eu lieu en mars 2011. Chacun des acteurs de ce secteur a été sollicité pour apporter son point de vue sur la question des meublés touristiques, et pour être informé de la démarche de la Ville de Paris. 
 
Dans un contexte de tension extrême du marché du logement dans la capitale, l’enjeu pour la Ville de Paris est de mieux maîtriser ces locations qui se développent fortement depuis quelques années (avec la démocratisation d’Internet) et selon son analyse, au détriment des locations classiques. 
 
Une estimation faite par la Ville de Paris et partagée par les professionnels chiffre à 20.000 le nombre d’appartements destinés à ces locations de courtes durées.
 
Selon la Mairie de Paris, la location en meublé touristique relève d’un changement d’usage de locaux destinés à l’habitation, changement d’usage soumis à autorisation préalable et à compensation (par la conversion de locaux de bureaux en locaux d’habitation ou l’achat de « compensation » auprès de professionnels qui modifient des m² de bureaux en m² de logements).
 
Après la consultation de mars 2011, la Ville de Paris a confié une étude à l’APUR (Atelier Parisien d’Urbanisme). Les résultats de cette étude ont été présentés lors d’une nouvelle séance de travail le 23 janvier dernier (synthèse de l’APUR consultable en ligne : http://www.apur.org/notes-de-48-pages/locations-meublees-de-courte-duree-paris) 
 
 
 
II. Les positions des différents acteurs
 
Lors de ces deux réunions, chacun des acteurs concernés par la question de meublés de courte durée a pu rappeler les enjeux propres à son champ d’action. 
 
Coté ville de Paris : Il est rappelé par la Ville :
  • que ces locations diminuent l’offre locative qui manque déjà cruellement dans Paris ; 
  • que les changements intempestifs de locataires et les modes d’occupation créent des nuisances dans les immeubles réservés à l’habitation ;
  • que les prix pratiqués favorisent la hausse des prix de l’immobilier dans la capitale (selon l’étude APUR, le coût moyen de la location à la semaine est autour de 800 €/ semaine).
 
Côté tourisme : Ce type de locations répond indéniablement à un besoin touristique qui n’est pas pris en compte par l’hôtellerie classique. 
 
Une proposition est faite pour que les bailleurs puissent s’inscrire dans une démarche de qualité telle que les labels nationaux existant (Clés Vacances ou Gîtes de France).
 
Côté professionnels : les professionnels, au premier plan desquels la FNAIM et l’APLM (Association des Professionnels de la Location Meublée) redoutent les nouvelles réglementations qui pourraient s’imposer à cette activité qui  rémunère à minima à 15% de plus que les locations classiques (en intégrant les surcoûts induits par la gestion locative de courte durée, à savoir les frais de gestion, de vacance plus importante, d’entretien, etc.).
 
Ils considèrent en effet que la question des meublées touristiques est marginale et que les 20.000 logements concernés sont loin de mettre en péril la politique de logement de la Ville. 
 
Ils tiennent à souligner le fait que les professionnels ont déjà fait beaucoup d’efforts pour assainir la situation, et sont prêts à faire de nouveaux efforts. 
 
Cependant, ils conçoivent qu’il faille trouver des ajustements fiscaux, la fiscalité applicable actuellement étant très favorables aux bailleurs professionnels (pouvant amortir le prix d’achat du logement en déductions fiscales).
 
Ils proposent que la Ville de Paris puisse viser plus particulièrement l’activité « industrielle » de la location occasionnelle en plaçant le « curseur » à la gestion de un ou deux appartements (curseur à définir lors d’échanges complémentaires).
 
Ils rappellent également avoir entendu les inquiétudes des copropriétaires et des syndics qui se plaignent des nuisances : va-et-vient nombreux et à n’importe quelle heure, moindre soucis de gêner les voisins lors de l’occupation des lieux, absence de lien avec les occupants permanents de l’immeuble, etc. 
 
Pour atténuer ces effets, ils proposent : 
  • d’exclure la possibilité de louer à la nuitée (à réserver à l’hôtellerie classique) ; 
  • de mettre en place une charte de bonne conduite à faire signer à tous les bénéficiaires de ce type de locations ; 
  • de favoriser (d’obliger ?) la gestion de ce type de locations par des professionnels (qui seraient plus aptes à encadrer les pratiques). 
Par ailleurs les professionnels souhaitent alerter sur le « changement d’usage » d’un logement destiné à l’habitation qui découle de la lecture des textes faite par la Ville de Paris. Ce changement d’usage devient en effet définitif alors même que ce type de location de courte durée peut répondre à une pratique limitée dans le temps.
 
Côté copropriétaires : Les copropriétaires étaient représentés par l’ARC et la Chambre des propriétaires-UNPI. Les syndics étaient représentés par l’UNIS.
 
Ce sont naturellement les problèmes de nuisance dans les immeubles où ce type de locations existe qui ont été mis en avant par l’ARC et ces organisations. 
 
L’ARC s’est évidemment montrée amusée d’entendre que les professionnels seraient mieux en mesure de gérer ces locations que les particuliers, mais pense que la Charte de « bon voisinage » proposée par la FNAIM et l’APLM n’est pas une solution. 
 
En effet, les professionnels tels que la FNAIM sont déjà bien incapables de faire respecter leurs règles d’éthique et de déontologie par leurs adhérents, comment les copropriétaires pourraient-ils être rassurés par la proposition d’une charte qui ne sera ni appliquée, ni contrôlée, et pour laquelle aucune sanction ne sera prévue ou mise en œuvre en cas de problèmes ? 
 
Pour l’ARC, toute la question est de savoir si l’on peut parler d’activité commerciale ou non, et dans quelle mesure ce type de location peut être soumis à interdiction par le règlement de copropriété ou être soumise à une aggravation de charges. 
 
Par ailleurs, l’ARC a rappelé ses attentes quant à la proposition de solutions concrètes à saisir en cas de problème et de démarche claire à suivre. Les questions transmises pour alimenter ces groupes de travail sont les suivantes : 
  • auprès de qui ces locations sont-elles « déclarées » ou « recensées » ?
  • quelles sont les informations répertoriées et accessibles par les copropriétaires ou le syndic ?
  • quels sont les moyens d’action des copropriétaires, du syndic ou de l’administration en cas de problèmes ?
L’UNIS a, pour sa part, souhaité rappeler que les locations les plus courtes sont celles qui posent le plus de problèmes et considère qu’à partir de 8 à 15 jours de location, les problèmes sont moins importants. Ses représentants souhaitent aussi qu’il y ait une obligation de déclaration auprès de l’administration ainsi qu’auprès du syndic de l’immeuble. 
 
La Chambre des propriétaires-UNPI considère le problème à la fois comme générant beaucoup de nuisances et en même temps comme répondant à un besoin... Par principe, elle est contre la réglementation qui ne fera, selon elle, que favoriser la sous-location, ce qui n’est évidemment par le point de vue de l’ARC.
 
En conclusion, la Ville de Paris réfléchi donc à différentes pistes, comme le fait de pouvoir créer une licence limitée dans le temps, de limiter l’implantation de ce type de produits dans certains quartiers, etc. Un prochain échange permettra d’avancer sur les propositions qui pourront être faites suite au groupe de travail de janvier. 
 
 
III. Ouverture sur les expériences étrangères
 
Pour conclure cette présentation, il nous semble intéressant de mettre en avant les liens faits par l’APUR sur les expériences étrangères concernant ce même phénomène, dans deux villes touristiques : New York et Barcelone.
 
New York a du légiférer pour interdire les locations inférieures à 30 jours après avoir découvert que la pratique des meublés touristiques avait tellement dérivée que cela avait fait naître des « hôtels illégaux » (immeubles entièrement dédiés à la location de courte durée) soumis à aucun contrôle de sécurité incendie nécessaire à ce type de bâtiments. 
 
A Barcelone, les troubles de jouissance relevés dans les copropriétés ont amené la Ville à réguler l’activité en imposant une demande de licence faite sur la base du Plan Local d’Urbanisme et du Règlement de copropriété.
 
On le voit, les exemples de régulation à l’étranger, même pour des Villes de pays très libéraux, poussent vers une législation de ces pratiques en forte expansion, et devrait inciter les bailleurs et les professionnels à une meilleure maîtrise des locations de courte durée.   
 
Si, en tant qu’adhérent collectif, vous rencontrez des problèmes de cette nature, contactez-nous pour alimenter, par votre témoignage, les points que nous devons défendre et pour nous aider à trouver des solutions concrètes aux problèmes auxquels sont confrontés les copropriétaires que nous représentons ! 
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22 et 23 mars 2012 Les premiers Rendez-vous de la Performance et de la Mise en Concurrence organisés par l’ARC

22 et 23 mars 2012 Les premiers Rendez-vous  de la Performance et de la Mise en Concurrence organisés par l’ARC

 

L’ARC va innover cette année en organisant des rencontres entre ses adhérents collectifs et les entreprises référencées dans COPRO-DEVIS, la plateforme de consultation et d’appels d’offres, à partir de critères basés sur la compétence, l’expérience et l’ancienneté.
 
Les conseils syndicaux disposent actuellement d’outils mis à disposition par l’ARC, en particulier COPRO-AUDIT et OSCAR+, pour contrôler et analyser les comptes et les charges de leur copropriété selon les principaux postes de charges (chauffage, gardiennage,…).
 
Afin d’aller plus loin, l’ARC propose aux conseils syndicaux d’évaluer plus en profondeur la performance de leur copropriété en comparant les montants des contrats de maintenance des équipements et d’entretien des locaux avec les ratios moyens fournis par le comparateur d’OSCAR+. Pour ce faire, il est proposé aux conseils syndicaux de compléter le tableau intégré dans le document ci-après. 
 
Mais il ne faut surtout pas en rester là !  
 
Afin d’aider les conseils syndicaux à aller au-delà de ce comparatif, l’ARC va organiser pour la première fois « les Rendez-vous de la Performance et de la Mise en Concurrence ». Ces rencontres vont leur permettre de consulter des entreprises référencées par l’ARC pour mettre en concurrence leurs différents contrats, en particulier lorsque les redevances annuelles sont supérieures aux valeurs médianes affichées par OSCAR+.  
 
Les rendez-vous des 22 et 23 mars vont concerner l’évaluation des contrats annuels portant sur les ascenseurs, les portes de parking, la sécurité incendie, le nettoyage, l’entretien des espaces verts et les 3D (désinsectisation, dératisation, désinfection).
 
D’autres rendez-vous portant sur des thématiques différentes sont programmés au cours du premier semestre :
Le 5 mai sur le contrôle des comptes et l’assistance comptable aux syndics non professionnels
Les 21 et 22 juin sur les travaux de rénovation et d’entretien.
 
Pour participer dans les meilleures conditions à ces journées qui auront lieu dans un espace spécial, il est donc fortement conseillé à nos adhérents de s’inscrire auprès du secrétariat de Copropriété-Services au 01 40 30 42 82 ou par envoi d’un e-mail à contact@copropriete-services.fr 
 
 
 
 
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ABUS N° 2991 - ARC-Languedoc et les honoraires de comptes séparés

ABUS N° 2991 - ARC Languedoc et les honoraires de comptes séparés

 

Voici un mail très intéressant et encourageant d’ARC-Languedoc sur la négociation (réussie) des honoraires pour compte séparé.
 
« Bonjour,
 
Tout d’abord bonne année et meilleurs vœux à tou(te)s pour 2012 !!
 
Le surcoût d’honoraires en compte séparé n’a à priori pas à faire l’objet d’une facturation annexe, puisque le contrat du syndic doit mentionner chacun des tarifs en compte séparé et individualisé.
 
Nous n’avons pas, à notre niveau, acté de réelle négociation avec les syndics en ce sens.
En dehors de Foncia / Lamy, la majorité des syndics du secteur sont en compte séparé et il n’y a pas à discutailler sur ce point.
 
Il faut noter également que, chose remarquable, la majorité de nos adhérents sont en compte séparé.
Nous avons effectué un sondage à ce sujet qui faisait ressortir qu’environ ¾ de nos adhérents l’avaient… Il faudrait que l’on sorte les résultats précis d’ailleurs.
 
Foncia : la négociation est plus souple avec certains gestionnaires, plus difficile avec d’autres. Certains ont accepté le compte séparé sans surcoût, d’autres pour 3 €/lot en plus (ce qui est tout à fait correct)… Globalement, on ne dépasse pas me semble t-il les 5% d’augmentation quand nous négocions ce point avec le syndic. Mais cela se négocie vraiment au cas par cas, selon l’historique…
 
Lamy : sur Montpellier nous avons acté pile 3% de différence avec le directeur… il nous a indiqué que nous ne devrions plus avoir à analyser de contrats où il y aurait une différence supérieure, mais il y a 1 mois nous avons encore vu 1 proposition toute fraîche à hauteur de 10%... mais il nous suffit de revenir vers le directeur pour obtenir les 3% de différence à chaque fois maintenant. Sur Nîmes nous avons déjà obtenu 3% de différence, mais c’est plus délicat d’échanger avec le directeur…
 
Conclusion : rien d’officiel, mais on arrive vraiment globalement à 3-5% de différence, dans je dirais 90% des cas.
 
 
Cordialement ».
 
Abus

Abus n° 2987 : FNAIM - UNIS - ISTA (suite 2)

2987

FNAIM - UNIS - ISTA  (suite 2)

 

 

Nous revenons une nouvelle fois sur cette affaire grave et préoccupante : la signature d’accords de partenariat entre la FNAIM et ISTA d’une part, l’UNIS et ISTA d’autre part, ceci à quelques jours de la sortie d’un décret sur les répartiteurs de chaleur très attendu par ces messieurs-dames.

 

Voici la lettre adressée à Frédéric LEFEBVRE, Ministre de la Consommation et « patron » de la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation ainsi qu’à Benoist APPARU, Ministre du Logement et à Michel MERCIER, Ministre de la Justice.

 

                                                                                                                                                                

Monsieur Frédéric LEFEBVRE - Ministre

Ministère de l’Economie

139, rue de Bercy

Télédoc 144

75572 PARIS CEDEX 12

 

 

Paris, le 12 décembre 2011

Objet : accords de partenariat ISTA-FNAIM-UNIS.

 

Monsieur le Ministre,

 

Après la FNAIM, premier syndicat professionnel de syndic, c’est au tour de l’UNIS (deuxième syndicat) de signer un accord de partenariat avec ISTA, principale société prestataire de service dans le domaine du comptage et de la répartition de frais de chaleur.

 

Alors qu’un décret - actuellement examiné en Conseil d’Etat - sera publié début 2012 pour relancer le comptage calorifique et la répartition des frais de chaleur dans les copropriétés, ces accords sont, selon nous, à la fois inquiétants et choquants.

 

1. Inquiétants : les contrats de comptage et de répartition sont des contrats de dix ans qui - chaque année - peuvent coûter entre 60 et 80 € en moyenne pour un 4 pièces sans que cela n’assure forcément des économies équivalentes. 

Cet accord entre le leader du marché et les deux principales chambres professionnelles n’est-il pas de nature à étouffer toute vraie concurrence alors même qu’il appartient à chaque syndic de faire loyalement jouer la concurrence dans chaque immeuble (article d’ordre public du décret du 17 mars 1967) ?

 

2. Choquants : il faut savoir que les syndics prévoient de se rémunérer doublement sur ces contrats :

en prélevant des honoraires sur les travaux d’installation des compteurs ou des répartiteurs ainsi que des robinets thermostatiques dont le décret prévoit l’obligation ;

en prévoyant, dans leur contrat, des honoraires de « gestion » liée à la répartition (pouvant aller jusqu’à 5 € annuels DU radiateur !).

 

Au-delà de ces deux problèmes, ces accords posent un troisième problème aussi important : la répartition des frais de chaleur est, souvent, une solution inappropriée en ce qu’elle empêche la mise en place de solutions plus « durables » et plus efficaces telles que l’isolation du bâti et autres travaux collectifs, seuls en capacité de permettre aux copropriétés d’atteindre les objectifs du Grenelle (moins 38 % de consommations en 2020).

 

Or, par facilité (il est, en effet, plus facile de poser des répartiteurs que de faire procéder à l’isolation des façades) mais aussi parce que cela va leur permettre d’augmenter très simplement et de façon définitive leurs honoraires, les syndics concernés par ces accords vont forcément tout faire pour imposer cette solution qui - selon nous et l’ensemble des observateurs concernés par les économies importantes d’énergie - doit rester une solution palliative.

 

Nous voulions vous faire connaître cette situation qui - comme vous le constaterez par vous-même - n’est pas vraiment « saine » d’un point de vue concurrentiel et économique et peut aller à l’encontre des intérêts véritables des copropriétés et copropriétaires.

 

Nous vous remercions de l’attention portée à notre demande et nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de notre haute considération.

 

Fernand Champavier Ketty EVEN

Président de l’ARC. Présidente de l’UNARC ».

 

 

Abus

CONSEIL N° 2989 - Gardien en couple avec un seul contrat : prudence

CONSEIL N° 2989 - Gardien  en couple avec un seul contrat : prudence

 

I. Position du problème
 
Nous allons prendre l’exemple d’une gardienne, car c’est le cas le plus souvent rencontré, mais il ne s’agit pas de discrimination : la situation pourrait s’inverser avec un gardien.
Ainsi, il n’est pas rare qu’en copropriété il y ait une gardienne avec un contrat de travail la liant au syndicat des copropriétaires et qu’elle ne vive pas seule.
Dès lors, les personnes qui vivent avec elle (mari, compagnon, enfants, etc.) occupent, bien entendu, le logement de fonction mais n’ont aucun lien avec le syndicat des copropriétaires.
Mais il n’est pas rare qu’une de ces personnes aide la gardienne dans ses tâches, quand elle ne les exécute pas complètement à sa place.
Les conséquences de tels comportements peuvent être lourdes pour le syndicat des copropriétaires. Le but de cet article est d’alerter les syndics, les conseillers syndicaux et les copropriétaires à ce sujet.
 
II. Remplacement du salarié
 
Tout d’abord, le salarié qui se fait remplacer de son propre chef par une autre personne n’exécute pas loyalement son contrat de travail, ce qui peut (doit) lui être reproché et donner lieu à une sanction de la part de l’employeur (en l’occurrence il s’agit du syndic qui est seul investi du pouvoir disciplinaire).
Ensuite, la personne qui travaille sans contrat risque un jour de demander des comptes au syndicat des copropriétaires, même en l’absence d’accident.
La Cour d’appel d’Aix-en-Provence vient de rendre un arrêt dans une affaire où le mari d’une gardienne prétendait avoir travaillé cinq ans dans une copropriété et demandait les salaires correspondants et différentes indemnités.
Le mari de la gardienne a été débouté mais les attendus de l’arrêt sont très intéressants car ils montrent les pièges dans lesquels il ne faut surtout pas tomber si l’on ne veut pas se retrouver avec un salarié non désiré…
 
III. Contrat de travail
 
Il y a bien longtemps que les contrats de travail des gardiens ne peuvent plus prévoir qu’ils pourraient se faire aider dans leurs tâches par une personne sans lien contractuel avec le syndicat des copropriétaires. Il n’est pas inutile cependant de relire les contrats anciens qui étaient parfois rédigés avec des clauses très curieuses.
Bien entendu, l’absence de tout contrat entre le mari de la gardienne et le syndicat des copropriétaires est une condition essentielle pour combattre la présomption de travail salarié.
 
IV. Activité rémunérée
 
L’activité rémunérée est l’une des caractéristiques d’une relation de travail…
Toute demande de rémunération du mari de la gardienne ne peut qu’être refusée et doit donner lieu sans délai à une réaction vigoureuse du syndic qui signifiera officiellement à la gardienne qu’elle seule doit exécuter les tâches de son contrat de travail.
Il faut éviter absolument des gratifications et primes qui pourraient être payées au mari de la gardienne en remerciement de « services rendus » : elles pourraient être analysées comme constituant la contrepartie d’une activité rémunérée.
Il faut aussi se méfier des remboursements de frais avancés par le mari de la gardienne pour « rendre service » : ils pourraient être analysés de la même manière.
Il faut également se méfier de primes qui seraient payées à la gardienne sans aucune raison, car il pourrait être prétendu ultérieurement qu’elles rémunèrent en réalité le travail de son mari.
 
V. Lien de subordination
 
Un lien de subordination est l’une des caractéristiques d’une relation de travail…
Si un syndic ne va pas, à l’évidence, demander quoi que ce soit au mari d’une gardienne, il convient que les conseillers syndicaux se montrent très prudents : il n’est pas certain en effet que les juges repousseraient tout lien de subordination en ce cas car la tentation serait forte d’assimiler les conseillers syndicaux à un représentant de fait de l’employeur.
Ainsi, non seulement les conseillers syndicaux ne doivent pas demander quoi que ce soit au mari de la gardienne, mais ils doivent signaler sans délai au syndic tout travail que ce dernier exécuterait dans la copropriété.
 
VI. Travail effectif
 
Un travail effectif peut laisser supposer l’existence d’une relation de travail…
Il convient de ne jamais perdre de vue la capacité de recueil de témoignages dans une copropriété, où il n’est pas rare de rencontrer quantité de bonnes âmes qui vont écrire avoir vu le mari de la gardienne sortir et rentrer les poubelles, tondre la pelouse, faire des travaux de peinture, électricité, plomberie, maçonnerie, etc.
C’est bien pourquoi une telle situation ne doit pas s’installer et doit encore moins perdurer.
 
 
Conclusion
Dans l’affaire évoquée (1), la Cour a retenu l’existence d’un travail établi par témoignages mais a décidé l’absence de salaire pour des tâches relevant de celles de la gardienne et l’absence de subordination car il n’a pas été établi que l'ordre d'accomplir ces tâches avait été donné par le syndic ou le président du conseil syndical. Elle a donc débouté le mari de la gardienne de ses prétentions.
On imagine aisément que la décision aurait pu être contraire si l’une des conditions avait été quelque peu différente, tandis qu’il faut avoir présent à l’esprit que la jurisprudence de la Cour de cassation est actuellement plutôt défavorable aux employeurs…
Autrement dit, la plus grande prudence s’impose en général et une réaction ferme doit être adoptée en cas de travail avéré en particulier.
(1) CA Aix-en-Provence, 17ème Ch., 8 novembre 2011, n°11-07972
 

 

Dossier conseils
Conseil

Conseil n° 2988 : LAMY, CITYA : deux affaires de « captation de pouvoirs ». Ouvrir l’oeil

CONSEIL N° 2988 - LAMY, CITYA : deux affaires de « captation de pouvoirs ».  Ouvrir l’oeil

 

  • Nous avions déjà eu des affaires d’irrégularités de « pouvoirs » (en assemblée générale) avec FONCIA (qui a même fini par être condamné pour manœuvre frauduleuse, condamnation qui vient d’être confirmée en appel voir LIEN abus numéro 2977) mais nous n’avions pas encore touché du doigt la « fraude aux pouvoirs ». 

 

Voici deux cas qui doivent inciter certains copropriétaires à la méfiance.

 

Le premier cas concerne un cabinet CITYA : une personne est arrivée avec trois pouvoirs ; or cette personne - qui connaissait apparemment très bien le syndic - est, elle, inconnue de ses soi-disant mandataires. Etrange...

 

Petit problème : ces trois « pouvoirs » ont permis au cabinet CITYA une réélection « sur le fil » ; sans eux le cabinet concurrent présenté par le conseil syndical était élu...

 

Nous reviendrons plus précisément sur cette affaire dans les prochaines semaines.

 

Le deuxième cas concerne un cabinet LAMY : un membre d’un syndicat secondaire (syndicat qui a choisi depuis longtemps un autre syndic que LAMY) se présente à l’assemblée générale du syndicat principal géré par LAMY avec un pouvoir en bonne et due forme.

 

Curieusement la « place » était déjà prise (entendez : une personne s’était déjà attribuée le mandat) mais le syndic - suite aux protestations du porteur du vrai pouvoir - n’a ni retrouvé le pouvoir, ni pu identifier le mandant, ni pu expliquer ce qui ressemble bien - là encore - à une fraude.

 

Nous reviendrons également sur cette affaire.

 

FONCIA, CITYA, LAMY... on a l’impression que tous les moyens sont utilisés aujourd’hui par les gros syndics pour se maintenir, ce qui est inquiétant.

 

Nous tenterons la semaine prochaine de donner une explication.

 

En attendant, un conseil : ouvrez l’œil et en cas de doute pensez à contrôler les pouvoirs et les mandataires.

 

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Testez l’eau de votre ville !

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Testez l'eau de votre ville !

 
 
Il n'est plus nécessaire d'aller en Mairie lire le panneau concernant la qualité de l'eau de votre ville pour savoir ce que vous buvez.
 
Trouvez votre commune sur le site suivant et vous aurez le résultat . . .
 
http://www.sante-sports.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html
 
 
 
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ACTION N° 2990 - ARC Nantes : CITYA et la vente forcée : nous saisissons la DGCCRF

ACTION N° 2990 - ARC Nantes : CITYA et la vente forcée :  nous saisissons la DGCCRF

 

Voici un message adressé par ARC Nantes, assorti de la copie d’une lettre adressée par CITYA.
 
 
I. Le mail d'ARC Nantes
 
 
« Bonjour à tous,
 
Je viens de recevoir un poisson d’avril en décembre (voir pièce jointe) :
 
Citya Nantes m’informe que je bénéficie gratuitement (mais à mon insu !) du service en ligne I-CITYA depuis plusieurs mois et me précise qu’il me prélèvera 1.20€/mois à compter du 1er avril 2012 sauf si je décline cette offre par courrier avant le 31 janvier 2012 !
 
En vérifiant sur le site national de Citya, je découvre que ce service n’est qu’une couche logicielle qui permet aux copropriétaires d’accéder aux données déjà présentes pour leur usage interne et en vérifiant sur le contrat de syndic, je ne vois aucune mention du service I-CITYA.
 
Cette facturation, imposée à tous par défaut, permet au groupe Citya de gagner 5M€ par an (1.20€/mois x 12 x 340000 lots), belles étrennes pour un poisson d’avril !
 
Joyeuses fêtes de fin d'année ».
 
 
II. La lettre de CITYA
 
 
Chère Madame, Cher Monsieur,
 
Dans un secteur de l'administration de biens qui exige de plus en plus de transparence de la part du syndic et de plus en plus de clarté et de rapidité sur les informations communiquées, Citya Immobilier a depuis longtemps affiché sa volonté de communication pragmatique en temps réel.
 
Citya immobilier a mis à la disposition de ses copropriétaires un nouveau service personnel et sécurisé, l-CITYA, destiné à les informer de la vie de leur patrimoine en ligne.
 
Conçu tout spécialement pour vous, l-CITYA est un support d'informations et d'échanges directs entre les copropriétaires et les différents interlocuteurs intervenant sur leur copropriété :
Accès aux documents permanents de la copropriété : contrat de syndic, règlement de copropriété. Convocations et Procès Verbaux d'Assemblée Générale.
Suivi en direct de la vie de la copropriété : demandes d'interventions, demandes de devis, déclarations de sinistre, rapports de visite.
Consultation en temps réels de vos documents comptables personnels : appels de fonds trimestriels et travaux, régularisation des charges, dépenses et budget de la copropriété.
Mise en place d'une solution de paiement de vos charges en ligne.
 
Vous bénéficiez d'I-CITYA gratuitement depuis plusieurs mois. L'accès à l'ensemble des fonctionnalités en ligne du service sera facturée sur votre compte de copropriétaire 1,20€ par mois à compter du 01 avril 2012.
Si vous ne souhaitez plus bénéficier de l'accès au site l-CITYA, nous vous remercions de bien vouloir nous retourner le coupon-réponse ci-dessous avant le 31 janvier 2012.
 
Veuillez agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, nos salutations distinguées.
Le Service Syndic
 
 
III. Vente forcée : vous pouvez porter plainte auprès du Procureur 
 
Oui, ce que fait CITYA s’appelle de la « vente forcée ». Selon la loi française, c’est le contraire qu’il faut faire : demander à quelqu’un (il veut profiter d‘un service payant et lui donner une date pour qu’il adhère).
 
Le groupe CITYA - dont le président directeur général est Philippe BRIAND, député UMP - est sans doute au-dessus des lois.
 
Pour lui rappeler, c’est simple : saisissez le Procureur de la République.
 
De notre côté, nous allons saisir la DGCCRF...
 
Affaire à suivre.
 

 

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Tarif gaz et électricité fournisseurs alternatifs : les conseils de l’ARC

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Tarif gaz et électricité fournisseurs alternatifs : les conseils de l'ARC

 

I. L’offensive des fournisseurs aidés par les syndics
 
 
En ces temps d’augmentation des prix réglementés, les syndics essayent de « placer » des contrats alternatifs auprès des conseils syndicaux.
 
Il faut cependant être très prudent et très vigilant, tant certaines pratiques - en apparence alléchantes - cachent des pièges.
 
Voici un échange entre un conseil syndical adhérent à l’ARC et nos services qui permet de se faire une petite idée du problème.
 
 
II. Le mail de nos adhérents : « Notre syndic nous propose Gaz de Paris... »
 
 
« Bonjour,
 
Notre syndic nous propose de prendre comme fournisseur "Gaz de Paris ".
 
5% sur Tarif réglementé, contrat de 1 à 3 ans avec la possibilité de revenir au tarif réglementé à l'échéance du Contrat ( Loi Nomé ).
 
Pourriez-vous nous dire si derrière cette proposition alléchante se cachent des Pièges ? Les syndics sont-ils vraiment désintéressés ?
 
Nous devons prendre une décision rapidement. Merci de votre réponse.
 
Cordialement ».
 
 
III. Notre réponse
 
 
« Cher adhèrent, 
Nous faisons suite à votre interrogation sur la pratique de votre syndic Sogesymm qui entend vous « proposer » un nouveau fournisseur de gaz. Attention : contrairement à ce qui vous a été dit, le retour au tarif réglementé n’est possible que pour les consommations annuelles inférieures à 30.000kWh, consommations qui correspondent à celles de deux logements !
 
Voici avant tout accord du CS et/ou de l’AG les points qu’il faut impérativement traiter :
 
1. demander au syndic le projet de convention entre LUI et Gaz de Paris ;
2. savoir (au travers de la convention) si les conditions restent acquises au syndicat en cas de changement de syndic ;
3. savoir qui est réellement le titulaire du contrat : le syndicat des copropriétaires ou bien le syndic :
4. vérifier qu’il n’y ait pas en parallèle une ristourne négociée au bénéfice du syndic, car il arrive que ces derniers soient commissionnés sur ces affaires. Or ils n’ont aucun droit de toucher ces commissions (loi Hoguet du 2 janvier 1970). Donc demandez à votre syndic s’il vous restituera cette commission... et faites-nous savoir sa réponse.
 
Enfin pour conclure, l’ARC n’est pas en reste puisqu’elle va proposer très prochainement à ses adhérents une meilleure proposition que celle qui vous a été faite, le syndicat des copropriétaires restant titulaire du contrat (ce qui est très important).
 
Vous souhaitant bonne réception et restant à votre disposition.
 
Cordialement ».
 
 
Si vous êtes adhérents collectifs à l’ARC, n’hésitez pas à contacter Copropriété-Services après avoir reçu les documents demandés et les réponses (ou non-réponses) à vos questions.
 
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DOSSIER N°0002 - Economie de charges : Objectif moins 15 % ou : 300 à 450 € d’économies par logement facilement réalisées avec l’ARC

DOSSIER N°2 JANVIER 2012- Economie de charges : Objectif moins 15 % ou : 300 à 450 € d’économies par logement facilement réalisées avec l’ARC

 

Sachant que les charges moyennes d’un logement de 70 mètres carrés en copropriété vont de 2 000 à 3 000 € en fonction du niveau d’équipements et de services de la copropriété, une économie de 15 % des charges représente, par logement, un montant de 300 à 450 €, montant plus que satisfaisant.

 

Or, 15 % d’économie de charges dans une copropriété est un objectif qu’un conseil syndical peut atteindre relativement facilement, s’il suit les conseils de l’ARC et utilise nos différents « outils ».

 

Voici une démonstration faite par des adhérents sur un immeuble de 15 logements (avec ascenseur et chauffage plus eau chaude collective) dont les charges annuelles étaient de 47 285 € (soit 3 152,30 € par logement) et se décomposant ainsi :

 

 

 

1. frais de gestion

4 050 

2. contrats divers

5 850 

3. petits travaux

4 230 

4. chauffage et eau chaude

16 570 

5. eau froide

5 920 

6. nettoyage-sortie de poubelles

6 525 

7. assurance

1 810 

8. électricité

1 590 

9. divers

740 

 

47 285 

 

À noter que dans le « divers » il y a une cotisation à l’ARC de 157,50 €.

 

Le « travail » de recherche d’économies a été fait par le conseil syndical d’une copropriété d’une commune de la proche banlieue parisienne qui a adhéré à l’ARC en 2010 et a réalisé les économies sur une période de quinze mois.

Le conseil syndical s’attaque maintenant à la mise au point d’un plan de travaux sur six ans incluant des travaux d’économies d’énergie.

 

Nous précisons ci-dessous - poste par poste - comment nos adhérents ont pu faire facilement 15 % d‘économie en deux temps.

 

 

 

 

 

  1. FRAIS DE GESTION

 

 

 

IMMÉDIATS

 

 

OBTENUS AU COURS DE LA 1ère ANNÉE

 

 

 

 

RÉSULTATS

 

 

 

 

  • Contrôle des heures de vacations facturées et remboursement du trop facturé.

  • Contrôle du nombre de photocopies facturées et remboursement.

 

  • Passage de la photocopie à 8 ct TTC pour la convocation aux assemblées générales et les procès-verbaux.

(NB : pour l’an prochain le conseil syndical envisage une externalisation qui sera votée en assemblée générale. 5ct la photocopie).

  • Photocopie recto/verso avec 4 pages par feuille.

 

 

ÉCONOMIES RÉALISÉES

 

1 207 €

 

 

 

620 €

 

 

 

2. CONTRATS DIVERS

 

 

 

 

 

 

RÉSULTATS

 

 

  • Remboursement du contrat termites signé par le syndic sans accord de l’assemblée générale et parfaitement inutile.

  • Remboursement partiel d’une facture d’extincteur et de cartouches (prix supérieur à deux fois les prix sur Internet).

 

 

  • Renégociation du contrat d’ascenseur (en utilisant le contrat-cadre négocié par l’ARC).

  • Renégociation et regroupement des contrats dits 3 D (désinsectisation, désinfection des vides ordures et désodorisation).

  • Renégociation des contrats de sécurité-incendie avec un véritable contrôle des interventions de maintenance des extincteurs et blocs autonomes.

 

ÉCONOMIES RÉALISÉES

 

 

327 €

 

930 €

 

3. PETITS TRAVAUX

 

 

 

RÉSULTATS

 

 

  • Avoir concernant une surfacturation (2 heures sur 4 heures facturées).

  • Remboursement d’une facture (intervention à deux semaines d’intervalle pour le même problème).

 

 

  • Demande d’un devis pour toute réalisation de petits travaux.

  • Renégociation des prix ou consultation d’une autre entreprise si tarifs trop élevés.

 

 

 

 

 

 

 

 

ÉCONOMIES RÉALISÉES

 

 

317 €

 

705 €

 

4. EAU

 

 

 

 

RÉSULTATS

 

 

  • Mise en évidence de l’existence de trois compteurs bloqués et non changés (avoir demandé et obtenu).

  • Application d’un forfait aux personnes jamais relevées.

 

 

  • Demande de changement de tous les compteurs (âge entre 15 et 18 ans).

  • Réduction en conséquence de trois fois du différentiel entre le total des compteurs divisionnaires et la consommation facturée au compteur général.

  • Application d’un forfait à tous les compteurs jamais relevés.

 

 

ÉCONOMIES RÉALISÉES

 

 

75 €

 

2 620 €

 

5. CHAUFFAGE

 

 

 

 

 

RÉSULTATS

 

 

  • Contrôle du carnet de chaufferie et mise en évidence du fait que le contrat était mal respecté (contrôle des températures non faites ; relevé du compteur d’eau chaude rechauffée non faite).

  • Application d’une pénalité de 5 % du contrat.

 

 

  • Réalisation du BÉS (Bilan Energétique Simplifié) et mise en place de mesures simples d’économie :

  • réglage de la chaudière ;

  • baisse de 1° de la courbe température ;

  • suivi des consommations avec les DJU.

  • Renégociation du contrat (avec l’assistance de l’ARC).

  • Validation par le conseil syndical de la date de démarrage et de clôture de ka période de chauffe.

 

 

ÉCONOMIES RÉALISÉES

 

 

125 €

 

915 €

 

6. NETTOYAGE ET SORTIE DES POUBELLES

 

 

 

RÉSULTATS

 

 

  • RIEN IMMEDIATEMENT

 

 

  • Renégociation du contrat.

  • À noter : la copropriété envisage d’employée une personne déjà employée par deux autres copropriétés localement.

 

 

ÉCONOMIES RÉALISÉES

 

 

0

 

520 €

 

7. ASSURANCE

 

 

RÉSULTATS

 

 

  • Récupération d‘une indemnité de sinistre non comptabilisée.

 

 

  • Renégociation tous les cinq ans du contrat (avec un des courtiers référencés par l’ARC).

 

 

ÉCONOMIES RÉALISÉES

 

 

432 €

 

450 €

(jusqu’à 25 % d’économies)

 

8. ÉLECTRICITÉ

 

 

 

 

RÉSULTATS

 

 

  • Récupération d’une pénalité du à un retard de paiement par le syndic (prise en charge par le syndic).

 

 

  • Regroupement des compteurs et adaptation de la puissance.

  • Mise en place de lampe à basse consommation.

  • Mise en place de détecteur de présence.

 

 

ÉCONOMIES RÉALISÉES

 

 

65 €

 

220 €

 

9. DIVERS

 

 

 

 

RÉSULTATS

 

Le conseil syndical a obtenu le calcul des intérêts de retard sur deux débiteurs, intérêts qui sont venus minorer les charges.

 

  • Placement de la trésorerie disponible et du fonds de roulement sur un livret d’épargne.

 

 

ÉCONOMIES RÉALISÉES

 

 

37 €

 

317 €

 

Autres gains obtenus par le conseil syndical

 

Grâce au contrôle des comptes le conseil syndical a pu :

 

  • récupérer des anciens soldes débiteurs ou créditeurs concernant des copropriétaires vendeurs ;

  • récupérer deux soldes créditeurs fournisseurs concernant des factures anciennes (un double paiement et un chèque jamais encaissé) ;

  • apurer un compte d’attente « procédures » et récupérer des sommes jamais affectées en « produit ».

 

Conclusion : on le constate une économie totale de charges (en plus des autres gains) 7 120 € sur les charges courantes a été très facile à réaliser, grâce à nos conseils, outils et méthodes.

 

Si vous voulez, vous aussi, engager ce travail, commencez par aller sur le site de notre Observatoire des charges : OSCAR http://oscar.unarc.fr et comparez vos charges poste par poste avec la moyenne des copropriétés ayant la même configuration au niveau des services collectifs.

 

Vous pouvez aussi, en plus, télécharger nos guides gratuits consacrés à la maîtrise des charges :

 

 

 

Enfin vous pourrez utiliserer notre site COPRO DEVIS : http://www.copro-devis.fr/ pour faciliter une remise en concurrence efficace.

 

Elle est pas belle la vie ?

 

 

 

Dossier conseils
Conseil